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 Fynlie Walf

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Fynlie Walf
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Fynlie Walf


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MessageSujet: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 1:46

Nom:Walf
Prenom:Fynlie
Age: 17 ans
Année: Septième
Maison souhaité: Serpentard

Histoire: (Aie Aie Aie! C'est trop dur 6 lignes!!!Allez, pour ne pas faire long, je débute l'histoire pendant l'été de ces 16 ans(elle aproche des 17)
à vous de découvrir son passé à travers ce mini-rp!)



Souvent on se questionne sur le sens réelle qu’a la vie. Sur les décisions que nous avons pris. Sur la cause de notre présence. Sur notre utilité et .. sur ce que nous sommes. Ces questions existentielles, Fynlie croyaient y avoir répondu depuis longtemps. Les réponses, elle les avait gravés au fer rouge dans son cœur. Et avec le temps, elle avait apprit à vivre avec ce qu’elle pensait être la vérité. Elle avait apprit à agir en fonction de ce qu’elle pensait. Mais elle s’était trompée. Littéralement. Et lorsqu’elle allait le découvrir, le choc serait brutal. Peut-être même…meurtrier.

_____________________________________

Un vent glacé soufflait sur la ville, insufflant à ces habitants des idées sombre. Ceux-ci étaient d’ailleurs en majorité entassés dans leur maison, insensible à cette pancrace que livrait le climat à mère nature. Bien à l’abri sous leur pénates de bois, style architectural anglais datant du 18e siècle, la plupart sirotaient une tasse de café fumant en lisant le journal. Il faut dire que les événements des derniers jours avaient tout pour intéressé la petite population qui vivait éloigné du grand monde, dans une ville ressemblant vaguement à un mélange ancien et moderne, ce qui n’avait rien d’attrayant pour des acheteur potentiel. En effet, la moitié de ceux qui habitaient Myrtgal, la place en question, était descendant des premiers arrivant de la cité. Désireux de rester attachés à une partie de leur vie, ils étaient restés sur place jusqu’à une dizaine de génération. Certains étaient partie, emportant avec eux souvenirs et famille , à la recherche d’une civilisation moins primitive au niveau des technologies. La plupart de ceux qui habitaient l’endroit se connaissait, car la ville en question avait plutôt l’allure d’un village. Les nouveaux venus, qui se faisaient très rare, étaient dès qu’il mettait le pied au sol de ce coin éloigné, jugé, étiquetés, puis, dépendant du statut d’intérêt plausible, jetés aux oubliettes. Chacun connaissait l’histoire et même les secrets les plus intimes de son voisin car caché quoi que ce soit à Myrtgal était chose impossible. Des légendes lugubre circulaient sur la ville et son passé n’était pas des plus reluisant. Des histoires de traîtrise, de mensonges et même, de décès. On racontait que parfois, des hommes à capuches noires venaient roder dans les parages, et chacun se plaisait à répéter cette rumeur. On utilisait ce bobard pour faire peur aux adolescents trop téméraire et au trop rare enfants du coin, qui était chéri comme des petits anges par leur parents surprotecteur. Et même si ce qu’on racontait était faux, les inconnus n’ayant été aperçut qu’une seule fois, les portes chancelantes étaient barrés à double tour. La pusillanimité guidait les habitants dans leur moindre fait et geste, sauf dans leur dire. Car s’il surveillait leur actions avec attention, on ne pouvait en dire autant de leur parole. Chaque dimanche, les femmes et les hommes se ressemblaient, vêtu de leur plus beaux habits, au pub du coin, lieux de rassemblement. L’endroit en question ne faisait pas moins de 30 mètre carré et était entassé juste à côté de la brasserie commune. La peinture brunâtre s’était écaillé avec le temps et les diverses décoration , d’on une épée rouillé et une banderole datant de plus de cent ans, aidait plutôt à rendre l’atmosphère encore plus pesante qu’elle ne l’était déjà. Le barmaid cependant, était un chic type. Sans doute le seul à qui on pouvait vraiment faire confiance dans tout Myrtgal. Alors qu’il servait dans des verres crasseux un liquide jaunâtre, il écoutait d’une oreille attentive les histoires que ces clients se plaisaient à lui raconter. Et contrairement aux autres habitant, il n’émettait aucun commentaire. C’était sûrement cette qualité qui faisait de lui un homme d’on la compagnie était très apprécié, malgré l’état de décrépitude de son lieu de travail. Malheureusement, on ne pouvait en dire autant de sa femme. De toute la communauté, elle était sans aucun doute la plus bavarde, ce qui en agaçait d’ailleurs plus d’un. Pourtant, c’était pour elle et non pour son mari, que tous se ressemblaient en ce pub. Pour connaître les dernières nouvelle, toujours agrémenté de la petite touche personnelle de la conteuse. Et aussi pour trouver chaussure à leur pied. En effet, fils de paysans et fille de bonne famille se côtoyait sur la place. Les pères désirant trouver un époux pour leur progéniture se rendaient en ce lieu, amenant avec eux leur rejetons,parfois n’étant âgé que de 15 ans et décidaient pour eux, celui ou celle qui allait devenir leur gendre ou leur bru, dépendant des cas. Cette pratique était typique à Myrtgal, quoique encore pratiqué un peu partout autour du globe. Les couples ainsi formées n’étaient guère heureux et pourtant, ils agissaient ainsi à leur tour avec leur descendance. Les habitants s’étaient empêtré dans une routine malsaine et ne pouvaient en sortir. Briser les coutumes de la population valait aux malheureux un rejet total de la communauté. Alors personne ne s’y risquait. Le cercle des dirigeants, plutôt représentant de la minuscule ville étaient composé d’une dizaine de femme au cheveux poivre et sel ainsi que deux ou trois hommes ne dépassant pas la cinquantaine. Leur réunion ne durait guère plus d’une heure, et était souvent ponctué de silence embarrassant. Chacun savait que quelque chose clochait, mais tout changé aurait été un bouleversement majeur dans la vie des citoyens et ils ne pouvaient se le permette. Alors en final, la situation restait la même. Encore et encore. Tout le monde savait que l’annexion ne mènerait, encore une fois, à rien et les plus vieux ayant atteint l’âge d’or se mettaient à espérer secrètement que leur civilisation n’allait pas s’éteindre par manque d’éphèbe. Car de leur temps, les choses étaient les même. Malheureusement. Et étendu dans leur grabat, seul, anéanti, leurs petits corps frêle secoué d‘interminable tremblement, ils repensaient avec atrabile au bonheur qu’ils n’auront jamais connu.


Ce fût donc l’un d’eux, ce soir-là, qui ouvrit sa feuille de choux à la page 16, histoire de voir les nouveautés, trop vieux pour aller les écouter dans le pub où tous avaient coutume de ce rencontrés. Les arbustes et conifères agitaient tristement leur branche,cognant contre sa fenêtre légèrement givré, dans l’espoir vain de sortir intact des bourrasque. Un feu crépitait allègrement dans sa cheminé, lui procurant une certaine chaleur , insuffisante cependant, pour réchauffer sa chair ridé. Remontant d’un geste habitué ces besicles aussi vieille que sa propriété, il se tourna légèrement vers la gauche pour capter entièrement le mince faisceau lumineux de sa lampe à huile.En face de lui, une fresque en tout point conforme à celle dans les grottes d’Altamira en Espagne, avait été peint quelques années auparavant par son neveu, désireux de lui apporter ne serai-ce qu’un peu de réconfort. C’était justement sa seule source de motivation voir de bonheur dans sa vie devenu morne .Gâché. Depuis le début jusqu’à la fin. Gâché, celle de ces enfants, et de leur enfants. Gâché, toutes les vies à venir qui allait descendre de sa personne et de sa défunte épouse.Celle-ci était décédé il y a de cela quelque années, terrassé par une maladie étrange mais présente qui eu raison d’elle et des espoirs du patriarche.Celui-ci, encore aujourd’hui, lui en voulait terriblement de s’être laissé mourir. Car c’était ce qu’elle avait fait. Elle aurait pu vivre encore si elle en aurait éprouvé le désir mais de toute évidence… En silence, le vieillard versa une larme qui vînt diluer l’encre sur le papier qu’il tenait dans ces mains affaiblis par l’âge. Il se pencha un peu, malgré son rhumatisme, et tenta de lire l’article en question qui s’étalait sur plus d’une demi-page avec photo et il retînt un hoquet de surprise. Là, sur l’image, c’était…non…ce n’était pas possible..ça ne pouvait être…Et pourtant oui. Il la reconnaissait très bien, même si leur dernière rencontre datait de plus de 15 ans.Elle avait le même visage que son père. Quelle âge avait-elle maintenant?16?17? Et que faisait-elle dans le journal de Myrtgal, ce coin perdu? Rapidement, il parcouru l’article, persuadé que son astigmate lui jouait encore des tours mais presque aussitôt, les quelques doutes qu’il avait avant sa lecture disparurent.


Une jeunesse qui revient par Miranda Faconet

Suite à l’annonce de notre concours au quatre municipalités principales entourant notre ville, les gens arrivent en masse. Notre population, qui était très faible et en baisse, connaîtra de toute évidence un essor important. En effet, plusieurs personne avec qui j’ai eu l’honneur de discuter ont affirmer qu’ils désiraient s’installer ici avec femme et enfant. Soulignons que le nombre de jeune dans notre arrondissement était en diminution jusque là, et qu’une telle nouvelle ne peux que vous plaire davantage. Ce phénomène est d’autant plus concret puisque certains anciens habitants de Myrtgal, reviennent. Soulignons ici l’adolescente de 17 ans qui à été aperçut en descendant du train, nommé Fynlie Walf. La jeunesse étant très rare, et pour les besoins de cet article , je me suis permis de lui poser quelque question, d’on la raison de sa présence en ces lieux. Il était évident qu’elle ne venait pas pour le concours car elle n’était pas accompagné. Celle-ci m’a sourit grandement, et avec une délicatesse et politesse exemplaire, m’a répondu qu’elle revenait pour visiter notre coin, qui est aussi son berceau natal et qu’elle ne tarderait pas à louer les louanges de notre place à tous ces copains et copines. J’en conclu donc que les enfants de notre terre reviennent et que bientôt, l’inquiétude face à la disparition de notre population ne sera que du passé.


Le vieil homme n’était pas surpris de sa lecture. Miranda, la seule journaliste du coin, avait comme habitude d’embellir la vérité. Qui ne ferait pas pareil , devant la banalité d’une ville comme la leur? Certes, sa structure et ces articles eux-mêmes laissait à désiré, mais les habitants du coin ne s’en plaignait guère, tant qu’ils avaient des événements croustillants à ce mettre sous les yeux. Et pour leur en donner, Miranda leur en donnaient. Elle enchaînait mensonge sur mensonge, mais personne ne s’en souciait. De toute façon tous , du moins les habitués, savaient que cela n’était que baliverne. Mais qui s’en occupait vraiment dans une localité où les rumeurs avaient la première place? Et pourtant, malgré ce manque de crédibilité, le vieux était assuré que l’adolescente cité était réellement présente dans leur coin perdu. Impossible d’inventer un nom tel que Fynlie Walf, ou plutôt oui, mais pas avec preuve à l’appui. Or, il la voyait. Là. Sur la photo. Ainsi donc, la jeune fille était souriante et polie? C’était une bonne chose mais le vieillard doutait légèrement de son enthousiasme. Après tout, qui de réellement conscient aimerait visiter Myrtgal? Le front plissé, il déposa le tas de papier sur le sol de céramique blanche, qui ne contenait guère la chaleur, et se promit de retrouver l’adolescente. Maintenant qu’elle était là, il ne pouvait éviter ce qu’il aurait à lui annoncer. Mauvaise ou bonne nouvelle? Tout dépendait du point de vue mais en ce qui le concernait, il aurait préféré que l’adolescente ne se présente jamais dans la ville. Il ignorait tout de sa croissance, de sa vie. Et il ignorait également si la nouvelle l’ébranlerait. Mais à en croire ce qu’on disait dans le quotidien, elle était heureuse. Souriante. Peut-être le savait-elle déjà? Et était-elle…une sorcière?…enfin…il n’avait jamais su…Quoiqu’il en soi, lorsqu’il la verrait, il lui poserait la question! Lentement, il éteignit sa lampe à huile. Il n’avait jamais aimé ce moyen d’éclairage. Mais les autres étaient hors de prix. Et utilisé ce petit bout de bois, qui était posé sur sa commode poussiéreuse, n’était plus dans ces moyens, ni dans sa force.

Assis sur une banquette couleur rouge sang, une individu au cheveux noirs serrait dans sa main une tasse de café fumant. Crispé, ces lèvres rosés formait une mimique de colère. Ces sourcils était froncé et son nez retroussé. Et ces yeux noir comme la nuit était posé sur la publication de la veille. Une serveuse en uniforme bleu marin vînt vers elle, souriante, pour s’informer si elle désirait consommer autre chose que ce liquide infecte à lequel elle avait à peine touché. Celle-ci leva à peine son regard vers l’employée, lui faisant vaguement comprendre que non, elle ne voulait rien. À la seule vu de l’expression que son visage avait adoptée, la pauvre jeune femme repartit sans demander son reste, découragé de cette jeunesse en qui ils plaçaient tant d’espoir. Rageusement, Fynlie, car c’était bien elle, débarrassa la table immaculé du papier encombrant et qui l’avait rendu de bien sombre humeur. De quel droit cet femme avec qui elle avait échangé à peine deux mots la décrivait-elle comme une ados exalté? Non, pire, de quel droit la citait-elle dans son fumier? La réalité était loin d’être aussi poétique. En effet, Fynlie s’était fait une joie d’ignorer la journaliste et lorsque à bout de patience, elle lui répondit enfin, ce fût d’une voix froide qui démontrait clairement son désintérêt pour ce coin perdu , malgré sa naissance en ce lieux. Sa vraie présence était simplement due au fait que son compte en banque moldu se vidait, et que son père , du temps de son vivant, lui avait mentionné cette ville minable où elle avait, paraît-il, fait ces premiers pas. Ces parents avaient en effet déposé une certaine somme d’argent utilisé par les non-sorcier lors de sa naissance, pour plus tard, au cas ou. Pourquoi pas de l’argent que les gens de son espèce utilisait normalement? Oh, ça , ce n’était pas les ressources qui manquaient mais Fynlie ne se sentait pas parfaitement à l’aise pour loger dans le pub et qu’outre celui-ci, elle ne connaissait guère de place sorcier qui accepterait d’abriter une étudiante. Elle devait donc loger dans un appartement moldu, loué pour l’été. Or ces maigres économies s’envolaient rapidement…trop rapidement. Et elle n’avait nullement l’envie d’aller au Chaudron Baveur. Elle avait donc pris le premier train pour sa ville natale et s’apprêtait, après ce premier arrêt, à se rendre à la banque la plus proche. Ou plutôt la seule de Myrtgal.

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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 1:49

Finalement décidé à ignorer l’article malgré les regards interrogateurs que lui lançait la population, Fynlie déposa sa tasse et se leva. Elle était dans un restaurant assez vieux jeu et au menu assez douteux. Pour cette raison, l’adolescente avait décidé qu’il valait mieux se limiter à un breuvage. Les murs d’un bêche jaunis et les décorations où les toiles d’araignées se confondait avec des textures dégoûtantes incitaient les potentiels clients à faire de même. Arrivé au comptoir pour payer son due, Fynlie aperçut une jeune homme à la barbichette noire et au complet de la même couleur qui se plaignait d’un « défaut »trouvé dans son repas et la jeune fille se félicita de son choix. Sans même lui porter un regard, ce qui ne la dérangea pas le moins du monde, la responsable de la caisse prit son argent, lui tendit sa facture et lui souhaita une bonne journée. Ouais, c’est ça. Elle ne doutait même pas une seconde du « bonne » de la phrase. Non mais, comme-ci on peux passer ne serai-ce qu’un matin agréable dans ce coin de paumé! Et dire qu’elle avait déjà vécu ici! Elle en avait la nausée…Elle n’était là que depuis quelques jours, mais déjà l’atmosphère malsaine de la ville la rattrapait. La tête lui tournait à chaque parole qu’on lui adressait, dénigrante ou pas, et ces sourires étaient, comme le soleil de ce coin perdu, très rare. Malgré sa bonne volonté, du moins au départ, Fynlie ne pouvait parvenir à comprendre ce qui animait la population . Ceux-ci semblaient vivre sur des semblants de vérité. Était-ce donc si dur d’accepter la réalité? Elle n’était pas sans savoir que les rumeurs circulaient toujours très vite mais dans cette ville, le bref laps de temps que mettait les faits avant d’être rapporté était surprenant. Bref, elle était à peine arrivé et déjà, elle avait hâte de partir.

Faisant retentir une minuscule clochette, Fynlie poussa la porte et se retrouva à l’extérieur. L’air était bon et pur étant peu pollué, seul avantage de Myrtgal, et l’adolescente pris plaisir è en aspirer de grande goulée avant de tout relâcher. Il était encore tôt, la tranquillité était donc de mise. Malgré cela, la jeune fille crût percevoir de lointains échos de voix, sûrement des bavardes du quartier et qui était, pour son plus grand malheur, des lève-tôt. Elle enjamba un vieux sac poubelle au contenu répandu sur le gravier froid, et commença à marcher. Les routes étaient désertes, et les passant étaient quant à eux, très rare . Seul chose positive : la pluie n’était pas de la partie depuis quelques jours ce qui lui évitait d’être arrosé par le passage des quelques voitures égarés , ressemblant vaguement aux Coccinelle de Volkswagen , passant près d’elle de temps à autre . Baissant les yeux, Fynlie consulta sa montre digitale à quartz. Sept heure. Elle aurait pu choisir de dormir davantage, et par conséquent se réveiller plus tard, mais elle avait décidé que le plus tôt serait le mieux. Et en voyant ces ruelles, seulement animés par le mugissement du vent, elle ne regrettait pas sa décision. Car la ville avait un certain charme en son temps de repos. Les maisons, pour la plupart construite entièrement de brique rouge vin ou au contraire de bois pourpre, s’élevaient avec gracieuseté sur plusieurs étage et les volets des fenêtres étaient, tous sauf quelques-uns, clos. Des rarissime qui étaient ouverts on pouvait apercevoir à travers les vitres rectangulaires de petites pousses qui s’élevaient vers on ne sait où. Sans doute des passionnés de la culture hydroponique. Fynlie savait qu’une telle pratique, qui consistait à faire pousser des aliments sans l’apport du sol, était très courant à Myrtgal étant donné qu’une grande partie de la population n’avait pas assez de terrain pour posséder un champ de plantation. Pour sa part, elle se demandait comment les habitants trouvaient le temps nécessaire à une de tels activités, étant la plupart du temps occupé à déblatérer sur son voisin. Mais bon, c’était leur affaire. Elle continua sa route et constata qu’en matière de construction, il y avait là quelques exception , d’on de majestueuse villas, réservé au plus riche, orné de colonnes et tympans. Diverses plantes grimpantes avaient, avec le temps, escaladés leur mur, ce qui ne faisait que renforcer davantage la vénusté de ces bâtisses. Un jardin florissant à l’avant de leur propriété complétait le tableau, ceux-ci possédant les moyens contrairement au plus pauvre. Anémones safran, pâquerettes au calice d’un vert vif, tulipes aux pétales vermeil arrondis, coquelicots à l’étamine purpurin, roses aux épines tranchantes et narcisses à fleurs blanches se côtoyaient en ce lieu. Il n’y avait qu’un mot pour décrire ce que ces yeux voyaient : splendide. Mais ce n’était qu’une façade. Car lorsque le soleil montrera ces premiers rayons et que la ville tout entière sortira de sa torpeur pour une nouvelle journée de calomniage, ce qui était ne sera plus et toute cette splendeur retournera dans l’ombre. Les enfants du voisinages, même si peu nombreux, piétineront les fleurs délicates et l’éclat de la lumière fera apparaître sur les murs anciens des égratignure et des teints jaunis. Sympa, non?

Soupirant, Fynlie replaça une mèche rebelle derrière son oreille et bifurqua au coin d’une rue un peu plus sombre que les autres. Du coins de l’œil elle aperçût une gang d’adolescent qui, à voix basse, échangeait des propos douteux. Ceux-ci portaient des vêtements vintage entièrement noir et avaient divers breloques autour des poignets et du cou. Leur cheveux, de la même couleur que leur habit, étaient soi relevé en une sorte de tock très serré, ou bien pendait lamentablement dans tout les sens. Ils levèrent la tête vers elle et la jeune fille crût apercevoir un éclair de malice passé dans leur yeux. Si c’était à ça que ressemblait les blancs-becs de la ville, elle comprenait très bien que les adultes craignaient pour leur descendance. Et dire que c’était elle, quelques années, auparavant, qui était à leur place. Mais tout cela était finit.Définitivement. Elle reporta son attention sur le groupe et constata à sa plus grande surprise que le plus jeune ne devait pas avoir plus que 11 ans. Le reste ne semblait guère plus âgé, ce qui n’enlevait rien à leur air menaçant. Fynlie haussa les épaules avec un désintérêt marqué et pour bien leur faire comprendre qu’elle ne laisserait personne lui entraver le chemin, décocha à chacun un regard noir. Ceux-ci la laissèrent passer en silence et l’adolescente dût se retenir pour ne pas sourire. Ils jouaient les gros durs, mais en faite ces gamins, c’était des trouillards. Ils n’avaient rien dit. Pas même une parole. Ce qui était bien, du moins pour elle, mais ils avaient laissés voir leur faiblesse. La peur. Et secrètement, Fynlie se mis a espérer qu’ils abandonne vite le métier de « Je fais peur à tout le monde ». Après tout, ils n’étaient encore que des enfants! Et puis, les ennuis, c’est si vite arrivé…
Elle un léger rire. Elle était très mal placé pour parler ainsi. Car malgré son statut de préfète, Fynlie n’avait que très rarement respecté les règles de l’établissement. Et elle se classait sans problème dans la catégorie forte tête. Mais à ça, elle ne pouvait rien y faire. Nous sommes ce que nous sommes, et non le contraire. Et si son caractère, sa personnalité, ne plaisait pas à tout le monde, alors tans pis pour eux. D’ailleurs, elle ignorait si elle garderait pour une troisième année consécutive son statut. Le contraire ne serait pas surprenant, étant donné qu’il y avait des dizaines d’autres personnes encore plus qualifiés qu’elle pour ce domaine. Mais si une telle chose arriverait, elle ne pourrait dire sans mentir qu’elle ne serait pris d’une certaine nostalgie. Avoir un certain pouvoir de discipline sur les rebelles et feu-vert sur l’accès du château n’était pas des plus déplaisants. Mais à chaque jour son présent, après tout, elle finirait bien par voir ce qui allait arrivé. Pourquoi se faire des idées?

Sortant de ces pensée, Fynlie se rendit compte qu’elle était parvenu à sa destination. C’est à dire un modeste logement 3 pièce, qu’elle avait loué pour la semaine.Elle aurait bien aimé ne resté qu’une journée mais elle ne pouvait se le permette. En effet, elle comptait se rendre à la banque après avoir observer son plan de la ville puis, les jours suivants, faire de petites recherches sur sa naissance en ces lieux. Ce ne serait peut-être pas très concluants, mais au moins elle ferait quelques choses de ces vacances, même si l’envie manquait à l’appel.L’endroit où elle allait logeait durant son bref séjour était convenable, sans plus. Il y avait là le strict nécessaire en matière de mobilier. C’est à dire un lit, couleur châtaigne , un réfrigérateur bon marché d’on l’état de marche était mis en doute depuis la veille, une penderie au fond en fibre de bois et à l’odeur désagréable et pour finir, une table vieillotte teinté miel. Il faut dire qu’elle n’avait pas eu à débourser grand chose, ce qui l’arrangeait. Certes, la tapisserie à pois commençait à lui donner des maux de tête, mais en général ça faisait l’affaire. La jeune fille avait cependant dût verser une certaine somme pour acheter une chaise, quoiqu’elle aurait très bien pu s’en passer. Mais il faut avouer que, dans certains moments, cet achat lui était bien utile. Comme en cet instant, où épuisé de sa marche, elle se laissa lourdement tombé, massant ces pieds devenus douloureux. Pourquoi n’avait-elle pas choisi une place moins éloignées de toute les autres? Non qu’elle ne soit pas en forme, au contraire, mais parcourir plus de cinq km à pieds chaque jour n’était pas nécessairement dans ces cordes…ni dans ces chaussures. Elle avait pourtant eu l’intelligence d’opter pour des baskets à semelle blanche, mais ceux-ci tombaient lentement en lambeau et n’était plus d’un grand confort. Appliquant sur ces nombreuses ampoules une décoction à base de feuille de Cytise, Fynlie laissa vaguer son regard jusqu’au fond de la pièce, là où était posé ces bagages. Autant dire le strict nécessaire. Elle n’avait aucune photo ni souvenir et elle avait pris soin dès l’année précédente de brûler son journal intime. Car elle n’en avait plus besoin. Ces vêtements, quand à eux, étaient entassés dans sa minuscule valise, qui occupait à peine le coin du mur.Se relevant, elle piocha au hasard dans celle-ci et en retira un T-shirt serré couleur framboise et un jean délavé. Ça pouvait faire l’affaire. Se changeant, elle recoiffa ensuite sa tignasse emmêler d’une manière convenable, puis se regarda dans un miroir portatif, satisfaite. Son apparence l’importait en réalité que très peu, mais étant donné le but de sa présence en ces lieux, c’est à dire recevoir son «héritage», valait mieux faire bonne impression. Puis, Fynlie consulta un petit feuillet mis en équilibre sur la table,qui décrivait avec hérésie cette « somptueuse » ville qu’est Myrtgal. Allons bon! Pourquoi s’entêter à en faire une place touristique alors qu’elle n’était bonne qu’à être caché? Et de raison! Elle repéra rapidement l’emplacement de la banque et saisissant les quelques effets personnels dont elle pensait avoir besoin, claqua la porte avant de se diriger à nouveau vers la rue.
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 1:50

À peine une demi-heure s’était écoulée depuis sa promenade et pourtant, toute la ville bourdonnait déjà d’activités. Les enfants avaient déjà commencé à envahir les rues avec leur ballon et autres babioles, cavalant dans les ruelles avec leur camarade de jeu puis revenant pour narguer le petit frère ou la petite sœur, profitant du fait que les jeunes parents étaient trop occupés à discuter avec le voisin pour s’intéresser à leur rejeton. Les vieillards quant à eux, regardaient le paysage, perdu dans leurs pensées. Certains étaient assis sur la terrasse et lisaient un livre volumineux, jetant parfois au passants des coups d’œil désolé. Le soleil éclairait leur visage lourd de chagrin et de vécu, flétri par les ravages du temps. Par leur seule posture, on devinait aisément qu’ils traînaient derrière eux toute une vie entière avec son lot de déboires et d’extase. La lumière faisaient miroiter le reflet de leur barbe argenté et de leur cheveux couleur neige. L’un d’eux en particulier, attira son attention. Penché en avant vers son plancher de bois,la vue caché par d’épaisse mèche blanchâtre, suivant le rythme de se sa chaise berçante, il semblait éloigné de tout. La peau laiteuse, il portait sur le tarin des verres presque antique et sa salopette bien trop ample semblait tout aussi séculaire. Mais il avait ce quelque chose qui ne le rendait pas semblable aux autres. Mais quoi? Comme malgré elle, Fynlie s’arrêta en plein milieu de l’allée, sans quitter du regard le centenaire.Elle se faisait regarder bizarrement par ceux du voisinage, mais c’était là sa dernière préoccupation. Lentement, le patriarche leva la tête et la tourna dans sa direction. La situation lui semblait si ridicule, si irréelle, que l’adolescente ne songea même pas un instant à prendre la fuite. Elle se contenta d’observer davantage celui qui se tenait à plus d’une cinquantaine de mètre d’elle.Puis, secouant la tête pour sortir de ce rêve étrange, elle baissa les yeux légèrement embarrassé mais l’esprit occupé par des centaines de questions. Qui était cet homme? Pourquoi avait-elle senti cet espèce de lien entre eux deux? Encore un mystère irrésolue…peut-être le découvrirait-elle un jour, mais pour le moment, l’heure n’était pas aux questionnement. D’un pas résolu, elle reprit sa marche , ignorant avec une pointe de curiosité le regard persistant du vieillard.

La banque de Myrtgal était situé dans un des quartiers malfamés de la ville. Chose stupide quand on y pensait, car les braquages et autre truc peu recommandable devait être fréquent. La ruelle dans lesquels elle déambulait était d’une noirceur effrayante, et les passants étaient peu nombreux. Des ordures juchaient le sol , ainsi que divers articles , aussi inusités que dangereux. Parfois, si on regardait du bon côté, on pouvait apercevoir quelques bestioles qui passaient aussi rapidement que possible, ni vu , ni connu. Fynlie dût d’ailleurs retenir un sursaut lorsqu’elle aperçût une vermine blanchâtre lui passer entre les pieds. Mais le plus pire était sans doute tout ces gens aussi sale, les cheveux graisseux et les vêtements en loque, qu’effrayant. Fynlie supposa que tout les gueux du coin devaient se ressembler dans ce coin pour déblatérer contre ceux qui était responsable de leur état et prévoir une vengeance envers leur tortionnaire. C’était un tout autre aspect de la société qu’on refoulait et Fynlie, immunisé contre la frayeur étant donné ce qu’elle était, s’en émerveilla. Certes, elle n’était guère en sécurité, mais elle s’en foutait . Et à choisir, elle aurait préféré loger ici que dans une maison digne des plus grand calomnieux de Myrtgal. Pourquoi? Tout simplement parce que les personnes les plus tourmentés sont ceux ayant un vécu bien rempli. Et en comparaison à ces gens qui ne faisait que médire toute leur vie, eux au moins,ces mendiants, ces miséreux, auraient quelque chose de réelle à raconter.
Or, au moment où elle passait devant des objets non identifiés,un bras surgit devant elle, la main tendu et la paume bien en évidence. Prise de pitié, Fynlie saisi quelque dollar dans sa poche, malgré sa pauvreté actuel, et les plaça sur la peau froide qui se referma aussitôt sur l’argent. Cette avidité et cet esprit protecteur ne surpris guère l’adolescente, mais l’attrista davantage.

Lorsqu’elle arriva enfin à la banque, elle pris soudainement conscience de l’imprudence d’on elle avait fait preuve. Elle avait beau être une sorcière, cela ne la protégeait guère des coups des moldus. Ainsi, elle se promit qu’elle trouverait un autre chemin pour le retour.Elle alla se placer au comptoir et demanda à la réceptionniste un rendez-vous qui, d’un geste superbement désinvolte, lui indiqua de prendre place dans la salle d’attente. Ce qu’elle fît, saisissant au passage une revue qui trônait sur la table bondé. Mais comme malgré elle,ces yeux se détachait de sa lecture pour faire un tour rapide de la pièce. Quiconque aurait pris le passage qu’avait emprunté Fynlie, n’y aurait rien compris . C’était d’une luxure incomparable. Les murs, orné de cadre divers d’on quelques-uns racontait les exploits de Christophe Colomb en Amérique, portait divers inscription et gravure de couleur beige, le tout souligné par des tons pastels envoûtants qui se terminait par une arche safran en plein centre. Le sol quand à lui était recouvert d’un tapis rouge bourgogne au motif de losange , surmonté d’une couronne brunâtre brodé à la main. Des fauteuils moelleux d’un bleu pastel complétait parfaitement bien le tableau, invitant à la commodité. De plus, en tournant la tête vers la gauche, on pouvait apercevoir quelques étagère garnis de volumes , encyclopédie et plus loin, posé sur une table près de la porte et bien en évidence, une cafetière pleine, du lait et du thé, de l’eau bouillante, ainsi que quelque gâteau sec.

Quelques minutes plus tard, une jolie blonde au teint basané vînt la chercher pour lui annoncer qu’une certaine Anne Lombric était prête à la recevoir. Fynlie se leva, et déposant ce qu’elle tentait de lire, partit à la suite de la jeune femme avant de pénétrer dans un bureau au goût douteux. Étrange comme celui-ci contrastait avec la salle dans lesquels on l’avait faite patienté. Ici, n’avait pas lieu d’être abondance et apparat…Au contraire, c’était plutôt un mélange peu réussi de l’époque ancienne et de celle moderne. Des babioles du temps ancestral reposait un peu partout dans la pièce , d’on la couleur des murs donnait presque mal au yeux. Le bureau derrière lequel une femme, qui paraissait aussi vieille que ce lieu, se tenait était jonché de papier couvert d’une écriture brouillonne. Bref, rien qui n’inspirait confiance. Mais Fynlie n’avait pas le choix. Enlevant une boîte écorché rempli d’objets argent du siège sur lequel elle voulait s’asseoir l’adolescente prit place en face de l’employé, tentant en vain de donner bonne impression.Celle-ci la dévisagea froidement pendant quelque seconde, puis replaçant une mèche aussi laiteuse que sa peau, ouvrit enfin la bouche, étirant ainsi ces nombreux rides en une sorte de rictus :


- Bonjour…madame…mademoiselle, se reprit-elle allongeant ainsi davantage ces plis d’acariâtre, puis-je savoir la raison de votre présence?

Voyant avec quel mépris celle-ci la traitait, Fynlie se renfrogna. Elle pensait avoir affaire à qui? À un de ces malheureux? Bon d’accord, sa tenue n’était pas des plus exemplaire, mais elle c’était tout de même forçé pour ne pas prendre un de ces jeans noirs poudre…alors pourquoi lui en tenir pour acquis?
Regardant avec dédain la dame, la jeune fille répondit enfin :


-Je viens chercher une certaine somme d’argent,que mes parents ont placé à ma naissance.

Tout en parlant, l’adolescente gardait un œil sur celle qui aurait sans doute l’âge d’être sa grand-mère. Les lèvres frémissantes, elle avait jeté son dévolu sur une pille de feuille qui était à sa gauche, sans porter grande attention à ce que Fynlie disait. Or, lorsqu’elle prononça le mot argent, celle-ci releva la tête d’un air douteux. Il n’en fallait pas plus pour provoquer davantage la serpentard, qui lui rendit son regard avec haine. Aussitôt, la dénommé Anne, reporta son attention sur son dossier . Elle l’examina ainsi pendant près d’une minute, la jeune fille ayant vaguement l’impression qu’elle prenait ainsi son temps dans le seul but de l’énerver, puis relevant la tête, dit :

-Bien. J’aurais besoin d’une pièce d’identité s’il-vous-plaît.

Fynlie s’était attendu à cette question. Ainsi, elle avait déjà préparé ce qu’elle pensait nécessaire et c’est le visage vide de toute expression qu’elle se mît à fouiller dans son sac purpurin pour en retirer peu de temps après une petite carte blanche qu’elle tendit vers la dame. Celle-ci la prit d’un geste brusque et l’observa en silence, tentant de repérer un détail insolite. C’était une fausse, bien entendu mais étant fabriqué à l’aide d’un sort, l’adolescence ne s’attendait pas à ce que la vieille ne trouve ne serai-ce qu’une anormalité. Or, lorsqu’elle le lui redonna, l’air circonspect , la jeune fille ne pût s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Après un dernier regard, l’employé se dirigea vers une de ces étagères si pleines qu’on se demandait par quel procédé elle ne tombait pas, et allant derrière celle-ci, revînt peu après avec une pile de feuille dans les mains. Elle la laissa tombé sans ménagement apparent devant Fynlie avant de dire :

- Voici tout les documents. Mais avant de vous les faires signés, j’aurais une question à vous posez, si vous me le permettez. Êtes-vous mariez?

En entendant cette question , la jeune fille resta muette de stupéfaction. Elle s’attendait à tout sauf à ça. Par quel indiscrétion se donnait-elle le droit de lui demander une telle chose? D’autant plus que la réponse était évidente! Bien sûr que non, elle n’était pas marié! Et ce n’était pas demain la veille que cela risquait d’arrivé! Parce que elle ne croyait pas au mariage? Au contraire, une telle célébration avait pour elle une signification apparente!Non, c’était plutôt que la seule personne avec qui elle s’aurait imaginé plus tard, c’était Nick. Et que primo, elle doutait sérieusement qu’il puisse souhaiter un jour se marier, ou même juste y penser et que déjà par ce point, elle devait réfuter l’idée et que secundo, ça n’allait plus très bien entre eux et qu’elle commençait à songer que, même sans un accord tactique des deux, leur histoire était finit depuis déjà longtemps.Alors, la réponse ce fît sans hésiter :

- Bien sûr que non!
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 1:51

Madame Lombric la regarda d’un air faussement chagriné et Fynlie dût se retenir pour ne pas partir en claquant la porte. Mais où voulait-elle en venir? Qu’elle parle! Elle n’allait tout de même pas attendre indéfiniment… Voyant le visage exaspéré de sa cliente,la femme se décida enfin à prendre la parole :

- Ceci est bien dommage pour vous…d’autant plus que vous ne semblez pas habitez à Myrtgal et que le voyage à dût être difficile mais…

Attendez…comment savait-elle qu’elle n’était pas à plein temps dans la ville? Et où voulait-elle en venir par tout ces sous-propos ? Brutalement, l’adolescente l’interrompit dans ce qui semblait être du bavardage inutile.

- Comment savez-vous que je ne viens pas d’ici? demanda-t’elle.

- Tout simplement parce que vous parlez anglais.

Surprise, Fynlie pris enfin conscience qu’elle était dans un pays francophone et qu’elle n’avait cessé de parler sa langue habituel depuis le début de son arrivé. Fort heureusement, le Canada , là où elle était, devait compter des villes bilingues. Malgré tout, elle décida qu’à partir de maintenant, elle parlerait le français pour éviter d’être remarqué. Elle ne rajouta rien, faisant signe à la dame de continuer. Celle-ci ne se fît pas attendre, histoire de changer l’habitude :

-Ainsi, comme je le disait, vous ne pouvez touchez votre argent si vous n’êtes pas mariez.

Elle failli hurler. C’était quoi cette farce? Depuis quand fallait-il avoir un époux pour recevoir ce qui nous revenait de dût? Elle fixa l’adulte qui semblait en proie à un véritable fou rire intérieur. Se réjouissait-elle du malheur des autres à ce points ou bien savait-elle un détail qui lui aurait échappé? Elle se mordit la lèvre inférieur, incertaine quand à l’aptitude à adapter. Devait-elle se montrer toujours aussi dédaigneuse envers cette femme qui méritait tout, sauf son respect, ou devait-elle tenter par tout les moyens possible de soutirer davantage d’information? Car son père ne lui avait jamais parlé de conditions..et elle n’aurais pu croire qu’il puisse lui infliger une telle chose! La situation était assez invraisemblable par le fait même, et pourtant elle se devait de résister à toute tentation employant la violence et cette vieille, maintenant assise devant elle avec ce même sourire qui l’agaçait tant. Oh et puis! Ailleurs la tolérance, elle avait à traité! Et tant pis si la deuxième option, qui n’était pas la plus conséquente ni pacifique, devait y passer!Elle se pencha légèrement par en avant, provoquant du même coup le recul de celle à qui le nom Lombric, ver-de-terre en d’autre terme, allait à la perfection. Tentant de prendre un ton détaché, ce qui était chose difficile,l’adolescente prit la parole.

Écoutez, Lombric, je vais tenter d’être brève…qui a décider de cette clause? Est-elle obligatoire? J’ai besoin d’information bon sang!

Les derniers mots avaient été prononcé avec tant de colère, les yeux noirs comme la nuit de Fynlie brillant d’une flamme malicieuse quasi effrayant, que la dame pris peur. Ce fût à ce moment que la jeune fille eu véritablement l’occasion d’observer celle-ci. Les pores de sa peau, grasse et luisante, étaient bien plus visible qu’à l’accoutumé et Fynlie était prête à parier que pour une fois, la sécrétion de sébum n’y était pour rien. La zone médio-faciale était quand à elle , aussi massacré que le reste, à la seule différence qu’on pouvait apercevoir un piercing raté à l’arcade sourcilière. Sans doute celle-ci avait-elle cherché en vain de gardé quelques souvenirs de sa folle jeunesse! Ces cheveux ne valaient guère mieux!Ces cuticules, gaine extérieur du cheveux , composé de plusieurs couches de kératine, étaient abîmés et fourchu. Et à en voir cette couleur gadoue automnale, les pigments de son cortex ne devait pas être au meilleur de leur forme! Sa coiffure, une coupe structuré et anguleuse, ne faisait que renforcer les traits peu merveilleux de son visage qui était loin de cette époque où il flétrissait avec le temps. Question maquillage, elle ne valait pas mieux. Celle-ci avait appliqué un fond de teint fluide oil free sur une base correctrice mauve et on voyait très bien en regardant ces yeux au couleur un peu fade qu’elle avait été loin d’utiliser son antirides avec parcimonie. Un eye-liner noir E.Ardens et un blush poivré complétait le portrait, accompagné d’un rouge à lèvre saumon qui filait dans les ridules autour de sa bouche. Vêtu d’un complet couleur olive, elle abordait des ongles récemment manucuré au teint acidulé. Bref, affreuse. La vieille femme rejeta sa tête par en arrière, et se recula à l’approche du visage de Fynlie. Tient…un peu de jeunesse l’effrayait? Avec un ton qui devenait de plus en plus aigu et par ce fait,agaçant, elle répondit :

-Mademoiselle Walf! Un peu de retenu, sinon je me devrai d’appeler les vigiles! De plus, je ne sais rien d’autre que ce que j’ai mentionné.

Ouais…mentionné. C’était bien le mot! Elle ne pouvait pas parler, cette bonne femme, avec des mots et des phrases de plus de 3 lignes, comme tout le monde? Elle lui annonçait que son argent ne pouvait entrer en sa possession à moins qu’elle ne soit marier, et Pouf! Elle se taisait, sans aucune information supplémentaire qui pourrait la renseigner sur sa position et la démarche à prendre. Pensait-elle avoir à faire à une imbécile? Car si tel était son souhait, elle pouvait devenir très, très différente! C’était sa fortune qui était en jeu, et une partie de son avenir qui plus est! Car elle ne comptait pas vivre dans le monde des sorciers après ces études, mais plutôt rester en dehors de toute ces histoires pendant quelque temps. Et voilà que cette acariâtre mettait tout ces plans en déroute par son simple manque d’élocution! En temps normal, l’adolescente était une personne patiente, et parfois même sympathique quoique difficile à comprendre. Mais cette Lombric, et la ville de Myrtgal, pathétique et désastreuse, mettait ces nerfs à rude épreuve. Et dans de tel moment, elle ne peux se montrer responsable de la porté de ces paroles et de ces gestes. Violemment, elle saisi un objets qui avait eu la mégarde d’être placé à cet endroit, et le saisissant entre ces doigts, l’écrasa. Cinglante, Fynlie commença à parler :

-Appeler vos gardes du corps si vous le désirez, je ne bougerai pas d’ici avant que vous ne me donniez davantage de documents pouvant me renseigner!

S’ensuivit une lutte silencieuse où,par le seul regard, les deux protagonistes s’affrontèrent. L’employé semblait évaluer ces chances de prévenir les vigiles qu’une jeune femme ne semblait pas en entière possession de ces moyens mentales, avant que celle-ci ne prenne la fuite et Fynlie,se demandait comment faire céder l’entêté . C’était mal la connaître que de penser qu’elle pourrait faire usage de la violence, même si le ton de sa voix laissait présumer une telle chose. C’était volontaire, mais pour elle, ce n’était que des menaces lointaines. Malgré sa rage, jamais elle ne ferait de mal à une personne aussi innocente, quoique dérangeante et importunante, que cette quasi grand-mère. Mais elle espérait tout de même que la vieille se décide à parler. Car la suite, le cas échouant, n’était guère agréable. Or, celle-ci sembla comprendre ce qui risquait de se produire, et baissant les épaules, sembla déclaré forfait. Elle soupira, réajusta sa jupe d’acier trempé et se relevant, se dirigea vers une armoire dissimulé par de fins cordons métallique qui tombait devant une façade grotesque couleur cerise. Avec parcimonie, elle en retira une enveloppe brunâtre, au coin jaunis par les impuretés des années qui passent. Lentement, donnant cette impression que ce simple geste lui coûtait énormément, elle tendit le document à Fynlie avant de dire brièvement :

-J’ai peut-être omit ce document. Lisez-le, il contient des explications détaillés de cette fameuse condition. Maintenant, veuillez m’excuser, mais j’ai d’autre client à voir.

Cette façon de la mettre à la porte , Fynlie y était accoutumé. Et elle s’y attendait. Après tout, la cœur de la vieille avait été sérieusement malmené. Ce qu’elle ne comprenait pas, c’était pourquoi la dame répugnait ainsi à lui remettre les informations demandés. Y avait-elle quelques choses à gagner ou bien, ne croyait-elle pas que cette dévergondée puisse être l’héritière des Walf? Car sa famille devait sans doute être réputé…du moins, elle l’espérait.

La tête dans ces pensées, elle claqua la porte de la banque, des yeux mesquins rivés sur elle, qui se détournèrent bien vite à la vue de cette adolescente farouche. Le ta de feuilles en ces mains, elle marchait d’un pas rapide vers une destination qui lui était inconnu. Peu soucieuse des détails, entièrement plongé dans cet état second où lucidité et rêverie ne vont plus de pairs, elle emprunta sans savoir cette route qui avait mené Julius Walf, son oncle, à son dernier souffle. Et qui, sous peu, risquait d’être son trépas. Mais c’était encore loin, et à ce moment, l’esprit de Fynlie était loin d’être occupé par des divisions aussi futiles.

La ruelle en question n’était guère mieux que la première, si ce n’est que la plupart de ceux qui voulait se rendre à l’établissement où l’or coulait à profusion , prenait ce chemin. À ce moment-ci de la journée, les passants étaient nombreux et si au début elle n’y avait porté que peu d’attention, Fynlie prit enfin conscience du pays où Myrtgal était situé. Les gens qui se pressaient autour d’elle à un rythme essoufflé étaient pour la plupart vêtu de vêtement de marque. Mais ce n’était pas du vintage, ni autres trucs de ce genre. C’était des polo en cachemire, des chandails à fines bretelles appelés camisoles, et des pantalons coupés à la hauteur des genoux, l’envers brodé par des fils rouge et or qui se terminait par une liaison de couleur éclatante. Les marques les plus connus? Garage, Château , Suzie Shears…Même les plus vieux, leur cheveux de blés strié par des mèches rousse, bleu ou verte, portait l’afflige de tant de style. D’autre, plus désireux de se faire remarqué, avait réfuté totalement l’idée d’une telle mode, et cela se voyait par leur t-shirt décontracté, leur bas colorés à intervalle irrégulier, et leur bottines ultra-longue de chez Ultraviolet. Mais bien plus encore que leur manière de s’habiller, ils se distinguaient de tout les autres par leur élocution incompréhensible pour une personne qui, comme Fynlie, avait une maîtrise imparfaite en le parler de la France.

Le Canada.

La plupart de ceux qui habitaient ce magnifique pays étaient bilingue, mais il y avait là quelques exeptions.De Toronto jusqu’au bout de l’état,la population parlait assez bien l’idiome anglaise et française. Les autochtones, eux, parlaient leur propre dialecte. Du fleuve St.-Laurent jusqu’à Ottawa, là où la forêt est plus dense et le paysage radieux, la population contrôlait les deux jargons d’une manière à peu près correct. Mais de cette peuplade de l’Amérique du Nord, est née leur propre langage, amené par les francophones et mélangés par les anglophones, d’où les anglicismes après deux siècle et demi aux côtés des leurs, sont devenus très présent . De cette drôle d’union, leur argot est venu à la vie. Le Québécois.

Amené par Samuel de Champlain sur les terres du Québec et entretenu par les premiers colons, cette manière de s’exprimer est bien vite devenue bien plus pour ce peuple qui, autrefois connu pour leur coureur des bois et leur immense zone forestière, l’adaptèrent tel et si bien que partout dans la province, ceux parlant ainsi sont facilement reconnaissable par leur mots et expression. Vulgaire? Non. Bien plus que des phrases, se devint bien vite un accent, une langue dans le cœur de tous ceux qui y sont habitués depuis leur plus tendre enfance.

La légende veux que ceux-ci habitent encore parmis ces feuillus et conifères, comme les anciens habitants. Mais la réalité était tout autre. Dévasté par l’arrivé des arrivants et l’agrandissement des villes, bien des terrains plats fût déboisés pour être remplacé par des boîtes sonnantes et bruyantes appelés pub, des cafés [Huuuuuuum!!!], des magasins divers et inutile et des usines, aussi polluante que dévastatrice. Ceux désirant la tranquillité avait fuit cette ambiance de ville pour aller se réfugier dans leur foyer de nativité, le bois.

Mais aujourd’hui, rare était ceux qui y habitait. Ceux de Myrtgal, Québécois caché pour la plupart, faisait partie de ces gens. Leur manière d’élocution ne laissait place à aucun doute.
L’esprit toujours aussi préoccupé, Fynlie ne portait pourtant guère d’attention à cette peuplade. Cette part culturelle du monde.
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 1:52

Ainsi, lorsqu’elle tourna vers la droite, ignorant un groupe de petite vieille qui papotait en tenant fermement leur sacoche de velours, elle fût stupéfaite de tomber sur un magasin qui sortait complètement de l’aspect généralement de la ville. Tout comme la banque, la luxure en semblait presque exagéré. De brique rouge vin, orné de mosaïque au ligne grossière et à la douceur du grès, un logo de Myrtgal en plein centre accompagné de l’enseigne du magasin dans un ton pastel évoquant le sud. Ça la dégoûtait. Que des gens puissent vivre dans la pauvreté dans une ruelle malfamé, alors que de l’autre bord, des riches se pavanaient à la manière des paons. Lentement, la dure réalité s’instaurait en son esprit.
Que peu importe le lieux, le pays, des gens mourraient par faute de personne qui se préoccupe de leur existence. Et c’était cruel.

Tétaniser, elle bifurqua vers la gauche, ignorant les regards courroucés que lui lançait les piétons, et de même que ces pensées allaient au loin, laissa ces pas la guider dans ce centre-ville inconnu. Lorsqu’elle arriva enfin devant un bâtiment à l’allure un peu vieillot, elle avait déjà pris sa décision. C’était spontané. Irréfléchi. Mais c’était digne de Fynlie Walf. Ainsi, lentement, comme si sa vie en dépendant, elle tourna la roulette en acier compteur de visiteurs qui était devant elle et pénétra à l’intérieur de la station de métro, devant lequel elle s’était dirigé sans savoir. Le tout était sombre, quoique bien éclairés et des passants s’y pressaient en bousculant les autres et marchant rapidement sur ce sol de béton armé. La structure était complexe, se composant d’une mezzanine et de cannelures le long des voûtes , et quelques sphères vitrés transpercé par des tuyaux transversaux allant d’un bout à l’autre de la station qui se divisait en trois arrêt et ligne. Montréal étant sans doute la plus populaire. Qui aurait cru qu’un tel univers se cachait quelques pieds de profondeur sous Myrtgal?


« Scusez-moi…poussez-vous… »

Tel était les paroles prononcez.Rien de très intelligent. Ni intéressant. Se frayant avec peine un passage dans cette marée humaine, elle finit par atteindre le comptoir où les billets étaient vendus. Elle aurait pu prendre le train, bien sûr. Où l’avion. Mais ce n’était pas ce qu’elle désirait.
Pour au moins une fois dans sa vie, elle voulait être tranquille et faire une chose pour elle seule. À savoir dans ce cas-ci, utilisé un moyen de locomotion moldu. Pour aller où? À Londre…là où la vraie vie risquait de devenir bien plus brutal que dans ces cauchemards. Mais ce n’était sans doute pas le moment de penser à tout cela…car la belle brunette en face d’elle, au nez allongés et au sourcil touffu, semblait s’impatienter. Qui aurait cru que le premier obstacle arriverait aussi tôt…car la femme , employé à vendre qui était en face d’elle, ne parlait pas anglais.


« Que sé que j’peu fére pour vous m’dame? »

Déconcerté par cette manière de parler totalement différente de la sienne, l’adolescente tanta d’y aller dans un français standart :

« Je…ne comprends pas »

L’adulte en face d’elle sembla la juger quelques secondes en silence, puis, donnant un coup de douce à l’homme à ces côtés et bredouillant quelques mots dans un charabia tout aussi incompréhensible, elle éclata de rire avant de dire :

« Vous v’nez po d’icitte, j’me trompe? Cé que vous avé comme genre po l’accent… Tout cos , où cé que vous voulé allé? »

« Euh…Londre? »

Le dialogue se poursuivit ainsi pendant plusieurs minutes, sans que rien n’aboutisse.Mais , prise par pitié, son interlocutrice finit par lui parler dans une langue à peu près correct. Ce qui permet à Fynlie de faire de-même, et révéler sa véritable destination qui s’avérait inaccessible par métro. Celle-ci, un peu frustré qu’on l’ait fait languir tout ce temps, bougonnait encore lorsqu’elle passait le portail,pour se diriger vers la station de train la plus proche. Les gens ne savaient-ils donc pas parler convenablement par ici? Certe, comme tout les autres, elle avait entendue dire que ces Québeccois avaient leur manière bien à eux de s’exprimer mais quand même…On racontait aussi qu’il était chaleureux et pour la plupart, serviable. Étais-ce donc des bobars? Car pour l’instant, elle n’avait rencontré que des êtres arrogants à l’accent tout aussi insupportable et incompréhensible? Ça existait une traduction français/québec? Car dans le cas contraire, elle allait devoir apprendre…et ça risquait d’être long vu la décision qu’elle venait de prendre à l’instant.S’arrêter pour réfléchir une seconde aurait été une bonne idée…mais elle s’y refusait. Pourquoi renoncer à cet élan qui lui donnait ces forces qu’elle n’avait jamais su avoir? Pour accomplir ce à quoi elle n’aurait jamais penser? Autant en profiter. Jetant un rapide coup d’œil autour d’elle, elle s’arrêta face à un banc sur lequel trônait un vieux gobelets semi-mastiqué. Déposant ces affaires sur celui-ci, elle chercha au milieu d’un grand fouillis et ce sous le regard curieux des habitants sorti , triomphante, une plume et un parchemin de son bisac. Ils la prendraient sans doute pour une bizarroïde…mais ce n’était plus important. Griffonnant à la hâte une note qu’elle attacha par un ruban de couleur noir, elle siffla d’une manière presque silencieuse dans ces mains, appelant une chouette hulotte qui était maintenant la sienne, et volait au dessus de sa tête d’un air effraie. Celle-ci lui tendit le message, et le volatile le prit dans son bec avant de repartir en battant de ces magnifiques ailes, profitant des courants ascendants. Ceux qui l’observait semblait de plus en plus tourmenté sur son état mental, mais c’était et de loin, la dernière de ces préoccupations. Elle tenta de remettre en place ce qu’elle avait répondu sur la chaise rugueuse, puis se redressa au moment même où les autorités étaient sur le point d’intervenir. Elle leur adressa un sourire radieux, puis se retourna pour se diriger vers sa première destination, inconscience du remous qu’elle avait provoqué en omettant de faire preuve de discrétion. Or, la monde des moldus allait finir par la rattraper assez vite. En effet, alors qu’elle allait avancer vers la rue St-Hert, une main en manque d’hydratation se posa sur son épaule. Elle sursauta, avant de se retourner brutalement. Malheureusement, il était trop tard pour agir.

Devant elle, ce tenait un officier de la sûreté du Québec. Il la dévisageait de ces petits yeux perçant avec l’air détestable d’une personne ayant entendue un gros potin. Sa moustache encore marqué par son premier repas de la journée, s’agitait follement sous ces jours rosé par le froid mordant et ces yeux couleur chocolat. Son regard allait sans cesse à Fynlie et au sac qu’elle tenait fermement dans ces mains. Que lui voulait-il donc? Un cours sur la mode du moment? Car même si elle était complètement contre ce genre de chose, l’adolescente désapprouvait le goût douteux de cet inspecteur de la sécurité. En faite, le seul mot qui lui venait à l’esprit pour le décrire était : Hilarant.
Son uniforme semblait être retourné sous la forme chiffon et il était inutile de dire que la bonhomme était en service depuis longtemps. Et il comptait se faire respecter avec…ça? Pfff…faut pas rêver! Il ouvrit enfin sa bouche camouflé sous des poils épais et dit :


- Mademoiselle, je vous demanderais de bien vouloir me suivre pour avoir consommé illégalement des substances illicites. La peine peut être d’une amende de plusieurs centaines de dollars, ou bien d’un emprisonnement de…

Ça aurait pu être drôle, mais la situation ne s’y prêtait. Avait-elle bien entendue? Mais c’était quoi ces paquets de mensonges? Jamais elle n’avait pris quoi que ce soit! D’accord, elle avait écrit avec une plume et appelé un hibou, mais est-ce que cela signifiait pour autant qu’elle était drogué? C’était injuste! Et elle ne pouvait se permettre de dépenser de l’argent inutilement, ni d’aller en prison! Il y avait sûrement une solution! Or, au moment même où elle allait abandonner, une voix chaude, masculine jaillit de derrière elle, interrompant le policier dans sa tirade :

-Attendez!

Fynlie se retourna, douteuse, pour voir si le nouveau venu se classait dans la catégories ennemis ou…amis. Et elle se retrouva sans voix. La personne qui venait de prendre place à ces côtés n’était pas un adulte, mais bien un adolescent de son âge! Celui-ci lui fît un curieux clin d’œil de son regard bleu pastel, et tourna ensuite la tête vers l’officier, faisant voltiger ces cheveux blonds presque or, dévoilant ainsi une bouche au traits parfaits. En faite, à première vue, tout était équilibrés sur ce garçon. Il portait un jogging rouge et un t-shirt dévoilant une musculature attirante et un corps d’athlète. Une barbe de quelques jours poussait sur sa peau bronzé, et une étoile scintillante pendait à son oreille. Bref, le rêve. Mais Fynlie était en couple. Du moins pour l’instant. Et elle n’était pas du genre à s’intéresser à n’importe quel gars, peu importe le physique. D’autant plus que, point peu négligeable, elle était en état d’arrestation. Mais le joggeur prit rapidement sa défense, à son grand plaisir :

-Vous ne pouvez pas l’amener! C’est ma sœur voyez-vous…et elle a tendance à être un peu excentrique. En faite, elle est en traitement au centre St-george pour se faire soigner…Vous pouvez vérifier si vous le souhaiter! Sauf que là, elle est en retard pour ces médicaments alors…
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 2:00

L’adulte comprit aisément le sous-entendue, mais semblait encore douter de la véracité de ces informations. Il faut dire que l’air de famille était manquant…Voyant les efforts du jeune homme pour la sortir de cette guipent, Fynlie décida d’y mettre du siens. Elle hocha la tête dans un signe positif tout en oscillant légèrement vers la droite, pour simuler un manque de vitamine…Au bout de quelques secondes qui semblèrent insupportable, l’homme d’autorité la lâcha enfin en disant :

-Très bien…mais la prochaine fois…

Il laissa sa phrase en suspens, comme pour montrer qu’il ne les croyaient qu’à moitiés, puis il tourna les talons. Lorsqu’il disparu enfin au dernier détour, les deux jeunes se regardèrent avec soulagement. Rien à dire, elle en devait une à ce jeune homme! Y avait-il une raison précise à son aide? Après tout, il ne la connaissait pas…Avec un sourire, celui-ci fît enfin les présentations :

-Jason. Et vous êtes?

Fynlie fût surprendre d’entendre à nouveau cette voix, à la fois chaude et doucereuse. Et son accent…Si elle le détestait quelque seconde auparavant, il en était tout autrement maintenant. Certe, il était de toute évidence un Québécois, mais au moins, il se forçait pour parler dans un français compréhensible. Peut-être avait-il remarquer que sa langue natale était l’anglais? Quoiqu’il en soit, mignon ou pas, sympa ou l’inverse, elle avait encore un petit copain ! Et même si le but de son retour à Londre était bien précis, il n’en était pas moins qu’elle ne pouvait se permettre d’avoir le béguin sur un autre…d’autant plus que c’était un moldu! Mais son attirance manifeste pour celui-ci, presque instantané, prouvait bien que le choix qu’elle avait prit quelques heures plus tôt, était tout à fait approprié. Elle devait rompre avec Nick. Malgré tout, elle décida de se montrer sympa avec son sauveur. Après tout, ça ne les engageaits à rien! Elle sourit gentiment avant de dire :

-Fynlie. Merci pour tout à l’heure.

Le dénommé Jason lui donna à nouveau l’occasion d’admirer ces dents blanches comme neige. D’une manière inexplicable, il semblait timide. Comment pouvait-elle le deviner? Pasr sa manière de passer ces doigts dans ces cheveux, ou bien de détourner légèrement le regard…Et pourtant, vu l’action audacieuse qu’il venait de faire! Certe, elle aurait sans doute pu se débarasser de l’adulte seule, mais au bout de combien de temps? Et encore…

-Voilà un nom bien particulier. Mais rassurez-moi, cette mise en scène sur le banc n’était pas dût à une trop grande consommation?

Aie. La question. Sauf qu’elle ne pouvait pas se permettre de répondre par un simple non. Car dès là, des explications serait nescessaire. Et elle n’était pas en mesure de les lui fournir sans paraître pour une folle. Le cas échouant, elle aurait un sérieux problème sur les bras. Mentir? Y avait-il une excuse adéquate au fait qu’elle ait appelé un chasseur de souris pour le faire voler vers un autre contré? Sans doute pas…Restait la dernière option. Dommage. Une conversation n’aurait pas été de refus.
Consultant sa montre, elle finit par dire :


- Je suis désolé, je serais bien rester pour discuter, mais mon train m’attends…

À son étonnement, le garçon ne sembla pas surpris. Peut-être s’attendait-il à cette réponse? Peu importe. Elle avait fait ce qu’elle avait à faire. C’est à dire se débarrasser d’ennuis potentiel. Et puis elle avait déjà un problème à régler. Et il s’appelait Nick Snake. Bizarre non? Jamais, en se levant ce matin, elle n’aurait imaginé une telle suite à ces évènements. Jamais elle n’aurait pu envisagé qu’elle désirerais rompre un jour avec son amoureux. Mais c’était en même temps si prévisible. Car si leur première rencontre s’était bien déroulé, les autres s’étaient révélés bien plus tortueuse. Elle se rapellait encore leur premier baiser, et leur escapade dans cet endroit secret où Rogue les avaient surpris. Rien de très agréable. Et les ennuis avaient commencé, compliqué et…compliqué! Bref, une relation qui était loin d ‘être simple. Elle aimait encore Nick,là n’était pas le problème. Non…ce qui était une épreuve, c’était le fait indéniable qu’elle allait maintenant devoir continuer seule. Et que, n’ayant en elle que peu de force , elle n’était pas en mesure d’aider quelqu’un qui, comme Snake, changeait d’humeur aussi rapidement qu’elle le faisait. Fynlie avait besoin d’une personne capable de la soutenir..et deux jeunes qui rentrent souvent en dépression ne pouvait rien s’apporter de bon.Du moins, pas pour le moment. D’autant plus qu’en marchant tout à l’heure, l’esprit à la fois vide et remplie, elle avait pris sa décision.
Non pas qu’elle en éprouvait le désir mais plutôt parce que c’était nécessaire.
Pour comprendre. Enfin et toujours.

Elle allait, finalement, retourné à Poudlard.


Bon, quelques petites précisions pour vous aider à mieux comprendre:

Nick: C'est son ancien petit copain rencontré au cours de sa première année à Poudlard.
Préfète: À moins que vous ne refusiez cette partie de mon histoire, auquel cas avertissez-moi pour que j'édite, Fynlie aurait été préfète au cour de sa cinquième et sixième année.
Vieillard:À l'origine ce rp contenait plus de 23 pages, mais j'ai décider de vous épargner une telle lecture:P

J'ai rajouté le physique, pour mieux vous renseigner sur mon personnage!

Physique :
Fynlie est assez mince sans toutefois ressemblé à une top modèle. Ces yeux bleu sont pénétrant et lance des éclairs à l’occasion. Quand à ces cheveux , ils sont noir et très longs mais il n’est pas rare qu’elle utilise un sortilège pour les faire changer de couleur. Elle porte toujours des robes ou jupes de couleur noir ou blanche par préférence et il est très rare de la avec des vêtement trop coloré. Elle se maquille toujours , avec du fard à paupière vert et un gloss rouge . Ses ongles sont vert criard , et il est quasiment impossible de les voir à leur couleur naturelle. Sa peau est blanche et clair , et lui donne une allure angélique au soleil. Elle mets quelque fois des boucles d’oreille :des anneaux argents. Fynlie a un tatouage dans le bas du dos qui représente un soleil lumineux .

Caractère :

Fynlie est une fille calme et reposé.Il en prend plus qu'une rumeur pour la faire réagir..Très patience elle peux consacrer des heures à un projet qui lui tiens vraiment à cœur. Cependant aimant beaucoup la solitude , elle n’est pas très sociable et quiconque viendra la déranger pour aucune raison valable s’en mordra les doigts. Elle est très glaciale , et cela avec tout le monde , même ceux à lesquels elle tiens vraiment.Mais le temps arrange bien des choses et elle deviendra à ces 15 ans avec la maturité,une adolescente compréhensive et logique. Juste elle n'hésite pas à défendre ceux à qui elle croit. Mais elle peux également se montrer très glaciale si elle le désire. Ces émotions sont changeante mais quand elle a décidé quelque chose ,elle le tient jusqu'au bout.Il est quasiment impossible de la faire changer d'idée. Il ne faut pas trop la cherché parce que sinon on risque de la trouvé et assez facilement.Très susceptible elle s'enflamme à la moindre remarque.

Voilà!!
Alors?
Suis-je validé??
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 7:57

bienvenue te validé
j'espère que tu passeras un bon moment sur le forum
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Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 6 Oct - 10:13

bienvenue a serpentard !!!
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Jessica Lorrimer

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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeSam 13 Oct - 21:35

Wah ! Je ne peux pas m'empêcher de poster, même si ça fait longtemps que cette fiche a été validée !

Que dire ? Ta fiche est ... géniale ! Combien de pages nous as-tu pondu ? Franchement, bravo !!!
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeDim 14 Oct - 3:49

23, mais merci beaucoup!
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Jessica Lorrimer

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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeDim 14 Oct - 10:07

Je suppose que c'est parce que tout ne rentrais pas en une page ? Moi, ça m'est arrivé lorsque je faisais une fiche, mais je n'avais rempli que trois pages ...
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeDim 14 Oct - 15:54

Nah...c'eest un défi donné par un admi sur un autre forum. À l'origine, il fait 40 pages.
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Cedric Diggory

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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeDim 14 Oct - 21:29

Pourrais-tu parler de toi quel age tu as ou ce que tu fait?Prof de francais,ecrivain?
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeJeu 18 Oct - 22:58

Oulah!Pas si haut, je n'ai que 14 ans ans (bientôt 15)
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Cedric Diggory

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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitimeVen 19 Oct - 19:30

Oui je me sei rendu compte qu'après de mon erreur ^^....XD
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MessageSujet: Re: Fynlie Walf   Fynlie Walf Icon_minitime

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