Sur l’eau lisse et clair, miroitait le reflet de la lune. Tel un croissant doré, il éclairait le reste de la plage, avec autant de froideur et de lumière,que le soleil lui embrassait la terre de son regard. Fynlie qui était assis à même le sol,l’observa, les yeux comme vide. Ces pensée…ces souvenirs…ils remontaient d’à peine quelque jours et déjà elle éprouvait cette sensation prenant qu’elle avait ressenti au même moment. Comme si elle refaisait mentalement son itinéraire de la semaine précédente, Fynlie se souvînt également de son cour passage au pub, à Myrtgal : Le summin. Là elle avait vu des gens de toute sortes et elle eût tôt fait de sortir tellement l’endroit était déprimant. Plusieurs y vont
pour oublier leur problème et se noyer dans leur peine. Il reparte bien souvent le sourire au lèvre,hilare et certain d’avoir trouvé le bonheur sur cette terre alors qu’en faite ce n’est que le début d’un cauchemar et d’une nuit de mal de tête incessant. Ce liquide revigorant qu’ils avalent, n’est qu’une manière lâche de fuir ces problème et elle éprouvait bien souvent en les regardant,du dégoût et de la pitié. Elle se souvenait surtout d’une personne en particulier :une jeune fille. Une jeune fille au yeux aussi vide que son verre. Penché sur ce qui était précédemment un liquide jaunâtre, elle semblait sur le point de tomber endormi. Elle avait une chevelure rouge foncé qui devait brillé sous les rayons du soleil, qui perçait le ciel sans nuage.Sa crinière avaient été relevés en queue de cheval très serré ,et les habituelles mèches rebelles avaient été tressés sur le coté.Au premier coup d’œil, Fynlie estima que ces cheveux détachés lui arriveraient sans doute au milieu du dos.Ces yeux étaient d’un bleu rare.Mais d’un bleu qu’on ne voit plus.Le soleil et le crépuscule semblaient y tenir bataille, le tout dans un ton pastel. En regardant par-là avait l’impression de voir dans ces yeux tant d’amour et de pardon, tant de joie tellement qu’ils pétillaient, qu’on avait le goût de plonger dans ce regard de bonté.Alors qu’en regardant par-ci, on voit dans son regard tant de tristesse, qu’on se demande si le moment des larmes ne va pas bientôt venir.Tant de souffrance, qu’on comprends instantanément qu’elle fait partie de ceux ayant vécu beaucoup d’épreuve.Voilà ce qui rendait son regard si spécial. Peiné par ce regard troublant, Fynlie se demandait ce que cette jeune fille avait bien pu vivre,mais surtout elle se rappelait que peu de temps auparavant,son regard devait lui ressmblé.Aussitôt,elle fût prit de sympathie pour cette inconnue. Du coin de l’œil , elle avait aperçut l’inconnu au cheveux rouges qui se levait et d’une démarche titubante , se dirigeait vers la sortie. Il était fort à parier qu’elle ne s’y rendrait qu’au bout de plusieurs minutes vu le nombre d’effort qu’elle semblait déployer ne serai-ce que pour mettre un pied devant l’autre. Elle se leva et d’un geste décidé , ce rendit jusqu’à la demoiselle pour l’escorter jusqu’à la porte. Elle eu droit à un mince sourire , ce qui la contenta.
Figé dans sa propre routine, la jeune fille commençait quand à elle,à trouvé le temps long. Cette marre bleu qui s’étendait à perte de vue lui donnait envie d’y plonger et de s’y perdre, y disparaître. Heureuse et comblé? Non…pas jusque là. Certes elle n’était pas triste mais disons que la joie manquait. Tout lui semblait trop routinier et elle se demandait avec mélancolie si un jour elle réussirait à être de bonne humeur sans voir un nouveau problème lui tombé sur les bras.
Fatigué, Fynlie consulta sa montre.Il n'était que 17 heure.Le temps passait bien vite . Elle ne regrettait pas d’être venu mais, malgré le temps peu tardif, le sommeil remportais sur sa logique. Elle recula jusqu’à l’arbre le plus proche et s’assoupit. Endormi, elle entendit des pas qui s’approchait et ouvrit à peine un œil pour voir de qui il s’agissait. Ces vêtements étaient trempé par l’humidité, mais la fatigue emportait sur tout le reste. Les pas se rapprochaient de plus en plus mais ces paupières redevenant trop lourde, elle referma les yeux.