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 Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )

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Julianne Rogue

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MessageSujet: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 9:16

Voici la première fanfic sur Julianne. L'histoire suivra ce qui se passe sur mes forums et pas nécessairement ce qui se produit ici (sinon, je ne finirai jamais !) Ne vous gênez pas pour me donner vos commentaires Smile

Chapitre 1 : Le passé des Koric

L'atmosphère était lourde et froide, dans le salon des Koric. Bien qu'un feu brûlait dans la cheminée, l'air était frigorifiant. Théodore Koric trônait en Roi et Maître dans un immense fauteuil victorien, pendant que sa femme, Fiona Koric, servait les hors-d’œuvre aux invités. Ce soir, les Rogue étaient les invités d'honneur. D'un air froid et dénué d'amour, Théodore scrutait attentivement sa femme. Si elle osait commettre la moindre faute, elle en paierait le prix fort. Il n’était pas homme à se laisser dominer par une faible créature, et encore moins par sa femme. Tandis que Fiona servait les invités, il jetait un oeil hautain, vers sa fille Gwendoline en qui il avait mit tous ses espoirs. Un jour, elle lui apporterait la gloire ! Plissant les yeux, le patriarche Koric regardait sa fille de cinq ans, assise par terre et occupée à jouer avec le fils des Rogue, Severus. D'ailleurs, l'objet de cette visite de courtoisie concernait l'avenir de ces deux enfants. Détournant son regard glacial de sa progéniture, Théodore regarda Tobias Rogue. Il ne se préoccupa aucunement de l'épouse de Rogue. Les femmes ne possédant selon lui, aucune capacité intellectuelle, elles n'ont pas à se mêler des affaires des hommes. Prenant une voix froide, mais néanmoins courtoise, il dit :

- Alors cher Tobias ... ma fille vous satisfait-elle ?

Souriant méchamment, Tobias lança un regard dur comme pierre vers Gwendoline, la jaugeant comme on le ferait avec une pouliche qu'on s'apprête à acquérir. Pinçant les lèvres et fixant l'enfant de ses yeux noirs et sans éclat, il l'appela d'une voix hautaine.

- Petite, viens ici immédiatement ! Lui intime t-il

Levant son petit visage vers le monsieur qui l'appelait, Gwendoline hésita à obéir. Cet homme lui faisait peur. Puis, croisant le regard mauvais de son père, elle se leva et alla timidement vers le monsieur. Elle savait trop bien ce qui arriverais, si elle désobéissait à son père. Elle se tînt donc debout devant l’homme, les yeux baissés, comme le lui avais enseigné son papa. Tobias Rogue se pencha alors sur elle d'un mouvement brusque et la scruta attentivement. Il tendît la main, releva son visage et la regarda en plissant les yeux. La détaillant comme du bétail, il dit durement :

- Elle fera l'affaire... Severus s'en contentera. On ne crache pas sur une vache qu'on nous offre. Elle est une laideronne, mais dans le noir Severus n'en verra rien. Et de toute manière, une femme n'est utile que pour la procréation... qu'importe qu'elle ressemble à un gnome.

Il sourit mesquinement et regarda Théodore.

- Regarde ma femme Théodore ... une mandragore sur pattes, mais elle m'a donné un fils, afin de faire perdurer mon nom. Elle connaît son rôle et selon ce que je peux voir de ta femme, tu l'as bien dompté.

Théodore Koric hocha la tête, un sourire carnassier aux lèvres.

- Je te remercie Tobias. J'en dirais de même pour ta femme, dit Koric d'une voix égale et dénuée d'émotions.

Jetant un regard mauvais sur sa fille, il se pencha, l'agrippa par le bras et l'attira violemment vers lui. Il plongea ses yeux bleus acier dans ceux de sa fille, et la fixa durement.

- Tu épouseras le petit Rogue, lui ordonne t-il.
- Oui papa ... murmure Gwendoline d'une petite voix apeurée.

Relâchant son emprise, Théodore renvoya sa fille d'un geste vif de la main, comme on le ferait pour renvoyer une mouche importune. Penchant la tête, la petite fille retourna vers le petit garçon qui était venu jouer avec elle. Un petit garçon qu'elle voyait pour la première fois, et qu'elle devrait épouser, puisque son père lui ordonnait. Elle s'assît par terre et poursuivit son jeu, ne comprenant pas grand chose à ces histoires de grandes personnes.
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Julianne Rogue

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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 9:17

Chapitre 2 : Un don particulier

** Attention, ce passage contient des propos sexuels explicites. Les lecteurs en sont avisés **

C'était une belle journée de début d'été et le soleil brillait sur Poudlard, faisant luire les eaux du lac. Gwendoline Koric, 16 ans, était assise sur un banc, occupée à réviser ses notions de potions. Son père, toujours aussi acariâtre, lui avais bien fait comprendre qu'elle devait faire honneur à sa famille, sous peine de représailles. Et, les représailles de Théodore Koric étaient toujours synonymes de coups violents et chargés d'une agressivité sans bornes. Préoccupée par de sombres pensées et par ses notes de cours, elle ne remarqua pas le jeune homme qui s'approchait lentement d'elle. Les cheveux longs et légèrement gras, le nez un peu trop long et le teint pâle, Severus Rogue n'était pas ce qu'on pouvait appeler un Apollon. Par contre, derrière ses yeux noirs et froids, nous pouvions parfois noter une pointe d'émotions, vite camouflée derrière une façade hautaine et mesquine.

- Gwendoline Koric ... dit-il d'un ton bas et légèrement ironique.

Relevant la tête, elle le regarda attentivement et dit d'une voix malicieuse

- Servilius Rogue, toujours aussi séduisant avec ta tête de poisson mort ...

Elle le regarda tiquer légèrement et pincer les lèvres comme elle adorait le voir faire. Puis, elle lui souria, ses yeux bleus, beaucoup plus tendres que ceux de son père, pétillants d'espièglerie. Severus la regarda aussi, adoptant une attitude hautaine et froide, puis la voyant sourire, il lui souria très brièvement et s'assied à ses côtés, affichant un air bourru.

- Ne m'appelle pas Servilius ! Il y a assez de ce satané Potter et sa bande de dégénérés qui se moquent de moi. Je n'ai pas besoin que ma fiancée fasse de même, dit-il d'un ton rempli de haine.

- Severus, murmure t-elle d'un ton doucereux avant de l'embrasser sur la joue, aide moi... je ne comprend rien en potions, ajoute t-elle d'un ton boudeur.

Lui lançant un bref regard en coin, Severus posa le bras sur les épaules de Gwendoline, se rapprocha d'elle et lui expliqua brièvement et clairement les rudiments des potions. Avec lui, tout semblait plus clair pour elle et elle le regarda avec amour et tendresse. Malgré le caractère imposé de leur union, ils avaient appris à se connaître et à s'aimer au fil des années. Contrairement à leurs parents respectifs, Severus et Gwendoline s'aimaient et se respectaient mutuellement. Ce qui déplaisait beaucoup à Théodore Koric, qui trouvait le petit Rogue trop affectueux avec sa fille. Souriant mesquinement aux souvenirs de son père, Gwendoline tendit la main vers Severus, tourna son visage vers le sien et l'embrassa doucement. Puis, ils quittèrent ensembles, en route pour leurs examens de fin d’année.

Quelques mois plus tard, Gwendoline avait le mal à l'âme. Être sous le toit de son père la rendait nerveuse. Elle ne savait jamais quand elle recevrait des coups par la tête et rêvait du jour ou elle pourrait épouser Severus. Entendant son père lui hurler de descendre au salon, elle s'y précipita sans plus attendre et y entra, les yeux baissés sur le sol.

- Oui papa ? demande t-elle d'une petite voix craintive

- Gwendoline, tu as atteint tes 16 ans maintenant, dit Théodore d'une voix froide, tu seras faite Mangemort comme il se doit. Tu donneras ton don de voyance à mon Maître comme convenu. C'est un ordre ! Lui intime t-il durement.

Relevant les yeux vers son père, pour une des premières fois de sa vie, Gwendoline le regarda incrédule, puis rebaissa les yeux. Hésitante, elle se risqua à demander :

- Et, si je refuse ?

Rugissant de rage, Théodore Koric s'élança vers sa fille, lui agrippa les cheveux et lui tira durement la tête par en arrière. Il plongea ensuite son regard froid dans les yeux de sa fille, insensible à ses gémissements de douleur.

- Si tu refuses, tu mourras ... et je te tuerai de mes propres mains. Ne me fait pas honte, Gwendoline Koric ou tu le regretteras amèrement ! Mais pour l'heure, saches qu'il est hors de question, que tu épouses le petit Rogue ... pas avant que tu ne soit Mangemort ! dit-il d'une voix d'outre-tombe

Il lui relâcha vivement la tête et la regarda avec dégoût. D'une voix morte, il ajouta :

- Ton petit pouilleux est plus sage que toi ... il est déjà Mangemort, lui. Peut-être tient-il plus que toi à ce mariage. Je me demande bien pourquoi, d'ailleurs, tu donnes la nausée, ma fille ! J'imagine, que le petit Rogue doit avoir une forte démangeaison au niveau de l'entrejambe, pour vouloir t'épouser ... Offre ton don immédiatement, petite garce !

Après un dernier regard vers sa fille, qu'il considérait de plus en plus comme indigne des Koric, il quitta le salon, non sans l'avoir renversée durement sur le sol. Projetée par terre, Gwendoline se mordit durement la langue et le goût âpre de son sang s'écoula dans sa bouche. Plissant les yeux et affichant un regard dur, elle pensa : "Jamais ! Jamais, sale monstre !" Elle se releva et transplana. Elle avait besoin de Severus.

Elle apparaît tout près de la maison des Rogue, et alla vers la demeure d'un pas ferme. Non ! Elle n'offrirait pas son don de voyance à un monstre, qui s'en servira pour semer la mort. Elle monta les quelques marches menant à la porte d'entrée et frappa rapidement. À l'intérieur, Severus leva vivement la tête et regarda vers la porte d'entrée en grommelant. Il était en train de préparer une potion, et il détestait être dérangé. Pinçant les lèvres, il délaissa ses ingrédients et alla vers la porte, déterminé à chasser l'intrus sans ménagement. C'est donc avec fureur qu'il ouvrit la porte, affichant un air dur.

- Qu'est ce que vous voulez ? dit-il d'un ton sévère et glacial.

Sur le seuil, se tenait la femme qu'il aimait, et elle le regardait avec tristesse et désarroi. Immédiatement, Severus sentit son coeur se serrer. Pourquoi semblait-elle si peinée ? Quel malheur assombrissait la douceur de ses yeux ? D'une voix plus douce, mais néanmoins hautaine, il demanda :

- Gwendoline ... qu'est ce qui se passe ? Entre ...

Il libèra le passage, afin que Gwendoline puisse entrer. Aussitôt qu'elle fut dans la maison, elle se blottie au creux de ses bras, tremblant à la fois de peur et de fureur. Son corps était parcouru de sanglots et elle s'agrippait à Severus, comme à une bouée de sauvetage. Finalement, elle parvint à expliquer ce qui se passait, à un Severus de plus en plus inquiet.

- Severus ... mon père m'a ordonné d'offrir mon don à Tu-Sais-Qui. Il m'a ordonné de devenir Mangemort et de servir son Maître. Mais, je refuse de le faire, Severus ! Je ne veux pas, que mon don serve au mal. Je ne veux pas causer la mort des gens, soit-ils Sang-de-Bourbes !

Elle lèva alors un visage larmoyant vers lui et le regarda d'un air attristé et interrogateur.

- Mon père m'a dit, que tu étais Mangemort ... c'est vrai, Severus ? Il m'a aussi dit, que je ne pourrai pas t'épouser tant que je ne suis pas Mangemort à mon tour.

Severus l'écouta avec attention, puis pinça les lèvres lorsqu'elle le questionna sur ses allégeances. Il prit ensuite un air ulcéré, lorsqu'il l'entendit évoquer la condition à leur mariage.

- Ton père n'est qu'un pauvre fou ! dit-il avec rage. Nous nous marierons, que tu sois Mangemort ou non ! Pour qui se prend t-il le vieux bandimon ? Ajoute t-il avec froideur.

Il grommela à nouveau, puis serra Gwendoline contre son coeur, caressant tendrement ses cheveux.

- Ton don t’appartient, à toi d'en faire ce que tu désires, Gwen. Et oui ... je suis Mangemort.

Gwendoline se raidit dans les bras de Severus, lorsqu'elle l'entendit confirmer qu'il est Mangemort. Toute la tendresse qui avait envahit son être, lorsqu'il lui avait affirmé qu'il l'épouserais malgré tout, venait de quitter son coeur. Affichant un regard dur, elle leva les yeux vers lui, prête à l'attaque, mais les yeux de Severus contenaient tant de douceur et de détresse, qu'elle oublia instantanément son animosité. Plongeant son regard azur dans celui de jais de Severus, elle s'y noya, y perdant toute notion du temps. Lentement, il se pencha vers elle et l'embrassa avec douceur. Passant les bras autour du cou de Severus, elle s'abandonna totalement à ce baiser passionné. Elle n'offrit aucune résistance, lorsqu'il la prit dans ses bras et la monta à sa chambre. Lorsqu'il la déposa doucement sur son lit, elle l'entraîna avec elle, fondant son corps avec le sien. Avec maladresse et empressement, ils retirèrent mutuellement leurs vêtements et découvrirent des parties d'eux encore inconnues à ce jour. Gwendoline ressentit un léger pincement aigu, lorsque Severus entra en elle, ce qui lui retira un doux gémissement plaintif. Ne se quittant pas une seule seconde des yeux, couverts de sueurs, ils unirent leur corps en silence, échangeant une douce promesse muette. Le souffle court et saccadé, le coeur battant la chamade, ils atteignirent l'orgasme au même moment, les plongeant dans une extase sans nom. Doucement, Severus se retira d'elle, puis se laissa tomber à ses côtés. Souriante, Gwendoline se blottie contre son corps chaud et ruisselant de sueur.

- Je t'aime, murmure t-il avant de s'endormir paisiblement

Fermant les yeux, Gwendoline se laissa bercer par le souffle lent et rassurant de Severus, et elle s'endormit à son tour.

Quelques heures plus tard, ils furent réveillés par une porte qui claquait et des voix querelleuses. Ouvrant de grands yeux, Gwendoline regarda Severus, qui semblait s'être changé en statue de sel. Sans la regarder, fixant la porte de sa chambre, il lui ordonna d'une voix un peu trop froide :

- Transplane ! Tout de suite !

Il la regarda enfin, descendit du lit et ramassa ses vêtements qu'il lui lança précipitamment. Choquée et peinée, elle le regarda froidement et soudain, elle reconnut la voix de son père. Comme parcourue de chocs électriques, elle se leva et s'habilla en vitesse pendant que Severus faisait de même. Si leurs pères les trouvaient ici, nus, ils passeraient un mauvais quart d'heure, qu'ils soient fiancés ou non. Des pas lourds et précipités se firent entendre dans le couloir et une voix violente gronda derrière la porte.

- Severus Rogue ! Tonne Tobias où es-tu petit garnement ? Si tu caches cette impertinente Koric, tu me supplieras de te donner la mort !

Contournant rapidement le lit, à demi vêtue, Gwendoline rejoignit Severus et l'embrassa précipitamment.

- Je t'aime murmure t-elle avant de transplaner au moment même ou Tobias Rogue ouvre la porte de la chambre de son fils

Il trouva donc son fils, seul et à demi vêtu à côté de son lit. Il le regarda méchamment et fut bientôt rejoint par Théodore Koric. Celui-ci toisa le petit Rogue de haut en bas, d'un air torve et diabolique. Il entra dans la pièce sans plus de cérémonie et fouilla la chambre. Plissant les yeux, Severus le regarda sans un mot et il ne vit pas son père s'approcher de lui. Tobias assèna une claque tonnante derrière la tête de son fils, lui sifflant :

- Où est-elle ? Où est la fille Koric ? Son père à des comptes à régler avec elle !

- S'il touche à un seul de ses cheveux, je tue ce vieux cinglé sur le champs ! dit Severus d'une voix aussi sifflante que celle de son père.

- Ferme là ! Ordonne Tobias en frappant à nouveau son fils

Théodore Koric se retourna vivement, et toisa le petit Rogue avec arrogance. Puis, s'adressant à Tobias, il dit d'une voix mesquine :

- Ton fils est fort mal éduqué, Tobias !

Théodore s'avança d'un pas menaçant vers Severus et, plissant les yeux, il le regarda avec dédain.

- De quel droit me parle tu sur ce ton, mon petit ? Je m'occupe de ma fille comme bon me semble, lui crache t-il au visage

- C'est peut-être votre fille monsieur, mais il s'agit de ma femme. Et, c'est à moi de la punir, non plus à vous ! Lui renvoi Severus, en pinçant les lèvres.

Théodore vint pour intervenir, mais il fut arrêté par Tobias. Affichant un sourire terne et glacial, il regarda son fils d'un air légèrement amusé.

- Laisse Théodore... Severus, tu te penses un homme ? Hé bien, soit ! Puni ta femme, puisque tu t'en sent apte, dit-il d'un ton ironique. Viens Koric, laissons le faux jeton seul.

Après un regard dur vers son fils, il quitta la chambre en compagnie de Théodore, qui le suivit à contrecoeur. Une fois les deux hommes sortis, Severus s'assied durement sur son lit, ferma les yeux et frappa vivement le matelas de son poing.
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Julianne Rogue

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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 9:17

Chapitre 3 : Le départ

Gwendoline était couchée sur son lit, nauséeuse. Elle se leva péniblement et descendit à la cuisine, afin de préparer le repas pour ses parents. Un mois et demi s'était passé depuis le jour où son père lui avait ordonné de devenir Mangemort et d'offrir son don à son Maître. Depuis ce temps, pas un seul jour ne s’était passé sans qu'elle ait reçu la fureur de son père. Il la harcelait jour et nuit, lui ordonnant de se soumettre. Comme elle refusait toujours de coopérer, son corps était couvert d'ecchymoses, laissées par les coups répétés de Théodore. La douleur physique, bien que cruelle, n'était cependant rien à côté du fait, qu'elle n'avait pas revu Severus depuis près de deux mois. Leurs deux familles les empêchant de se voir, croyant que cela convaincrais Gwendoline de se soumettre. Mais, celle-ci ne se soumettait point, sachant que son amour approuvait son refus obstiné.

Elle entra dans la cuisine, toujours nauséeuse et le teint blême. Depuis un peu plus de deux semaines, elle ne se sentait pas bien. De plus, elle n'avait pas eu ses règles depuis un mois, et cela la préoccupait un peu. Toutefois, elle mettait cela sur le compte du stress de la situation actuelle, et ne s'inquiétait pas outre mesure. Lentement, et perdue dans ses pensées, elle prépara le repas, aveugle à ce qui l'entourais. Elle n'entendit donc pas sa mère entrer dans la cuisine. Fiona Koric se tenait derrière sa fille et la regardait, en fronçant légèrement les sourcils. Elle n'aimait pas ce qu'elle voyait de sa fille en ce moment. Médicomage ayant été forcée de quitter son métier lors de son mariage avec Théodore Koric, elle sentait que quelque chose clochais chez sa fille. De plus, elle était contre l'idée de son mari de faire de Gwendoline une Mangemort, mais, femme effacée, elle se taisait de peur de recevoir des coups. Elle en recevait déjà plus que sa dose. Fiona demeura immobile, observant sa fille avec attention. Il y avait quelque chose de changer en elle, quelque chose de sensiblement invisible, mais palpable. Soudainement, Fiona comprit. Portant la main à sa bouche, elle s'avança lentement vers Gwendoline et lui posa la main sur l'épaule. Ne s'y attendant pas, Gwendoline sursauta et regarda sa mère avec crainte.

- Maman, murmure t-elle. Tu m'as fait peur !

Sans un mot, Fiona Koric tendit la main vers une armoire et en sortit une boite poussiéreuse. Elle l'ouvrit, puis en sortit un objet sphérique et en verre transparent. Lentement, elle prit la main de sa fille et y déposa l'objet dans sa paume. Immédiatement, la sphère se mit à tourner rapidement en dégageant une lueur argentée. Ébahie, Gwendoline regarda l'objet qui tournais à une vitesse folle, puis sursauta un peu, lorsque sa mère la retira de sa main. Levant les yeux vers elle, Gwendoline fut inquiète de voir des larmes dans les yeux de sa mère.

- Maman ! Qu'est ce qu'il y a ? demande t-elle d'une voix inquiète et légèrement apeurée.

- Ma fille ... dit Fiona d'une voix douce et vibrante d'émotion. Ma petite fille chérie ... c'est Severus n'est ce pas ?


- Severus ? Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Je ne l'ai pas vu depuis un mois et demi, je te signale ! dit froidement Gwendoline

Prenant doucement les mains de sa fille, Fiona lui dit calmement, mais fermement :

- Tu as fait un enfant avec Severus, Gwendoline. Tu es enceinte. La sphère ne ment jamais là dessus. Ne me dit pas, que tu n'en a pas eu la vision, je ne te croirai pas.

- En ... enceinte ? Je ... Severus... Dit Gwendoline en posant la main sur son ventre.

Elle rougit subitement et détourna son regard. Retirant sa main de celles de sa mère, elle se rendit à la fenêtre et regarda à l'extérieur. Lentement elle déclara :

- Oui ... j'ai eu une vision. Celle d'une petite fille ... ma fille. Mais, je ne me doutais pas qu'elle était déjà en moi.

Elle se tourna vivement vers sa mère et alla vers elle, le regard suppliant.

- Maman ! Ne lui dit rien ! Ne dit rien à papa ! Implore t-elle

- Ne t'en fait pas ... ton père serait bien capable de te tuer pour avoir procrée en dehors du mariage. Mais, Gwendoline ... soumet toi, je t'en pris. Soumet toi au Maître comme ton père te le demande. Sinon, il te frappera et te feras perdre le bébé. Soumet toi, devient Mangemort et tu pourras épouser Severus avant que ton père se rende compte de ton état ! Lui intime Fiona Koric

Pinçant les lèvres aux propos de sa mère, Gwendoline vint pour répliquer, lorsque son père entra dans la pièce, gigantesque et menaçant. Instantanément, l'atmosphère devient lourde, et les deux femmes se replièrent sur elles-mêmes, comme des animaux devant un prédateur.

- Le repas est mieux d'être prêt, Gwendoline. Je ne tolérerai pas d'attente cette fois ! Lança-t-il d'un ton caverneux.

Sans plus attendre, Gwendoline mit donc le couvert et s'assied à la table pour manger, sous le regard suppliant de sa mère. Théodore Koric débuta son repas comme à son habitude, c'est-à-dire, en sermonnant sa fille.

- Petite écervelée ! Tu ne sais pas ce que tu risques. La Maître te réclame et il t'aura ! Tu vas te soumettre immédiatement, petite garce, tu m'entends ? Tu es en train de me couvrir de honte, sale cancrelat. Fiona ! Que des détritus sont sortis de ton corps sans attrait ... une fille complètement cinglée, et que des fils mort-nés. Tu n'est qu'une bonne à rien, femme ! dit sévèrement Théodore.

- Ne parle pas à maman comme ça ! Lui lance Gwendoline, se surprenant elle-même. Je ne me soumettrai jamais ! Jamais, tu entends ?

Croisant le regard dur et remplit de haine de son père, elle se leva précipitamment et s'élança vers sa chambre. Elle grimpa les escaliers quatre à quatre, entre dans sa chambre et s'y barricada. Cette fois, elle était allée trop loin ! Elle vit, en vision, son père la ruer de coups, et maintenant qu'elle savait pour le bébé qui grandissait dans son ventre, une terreur sourde remplissait son âme. Secouant la tête pour chasser sa vision, elle prit rapidement un sac et y projeta quelques effets personnels. Elle devait s'enfuir, et vite ! Déjà, elle entendait les pas menaçants de son père et lorsqu'il arriva à sa porte, hurlant et vociférant, elle prit précipitamment la photo de Severus, qui trônait sur sa table de chevet, et transplana au moment même où son père défonçait la porte.

Entrant avec rage dans la chambre et s'apercevant de l'absence de sa fille, Théodore Koric entra dans une fureur sans bornes. Rugissant, il redescendit à la cuisine, se précipita sur sa femme, qu'il rua de coups sans ménagement. Vociférant, il la frappa jusqu'à ce qu'elle perde conscience, puis tendant sa baguette vers elle, il lui cracha :

- Tu n’es qu'une bonne à rien ! Avada Kedavra !

Une lueur verte éclaira la cuisine et frappa de plein fouet Fiona Koric, qui mourut sans en avoir eu conscience.

Gwendoline réapparut dans un craquement, dans les rues de Pré-Au-Lard. Pleurant, elle quitta le village sorcier et marcha jusqu'au village suivant. Un village de Moldus ... Elle sortit la photo de Severus de son sac et la regarda. Des larmes glissèrent doucement sur ses joues et tombèrent sur un Severus posant dans une attitude froide et hautaine, mais qui émettait toutefois un petit sourire affectueux, seulement pour elle. Gwendoline caressa doucement la photo de l'homme qu'elle aimait ... puis posa la main sur son ventre. Elle murmura dans un souffle :

- Severus ... Severus, aide moi

Marchant dans les rues, ne voyant pas où elle allait, elle arriva devant un hôtel Moldu et y entra. Au comptoir, un jeune homme la regardait avec anxiété. Elle lui fit un petit sourire et lui demanda une chambre.

- Bien, mademoiselle, dit Nicolas Miller... votre nom pour le registre ?
- Gwen... Gwen Bergman...

Le jeune homme remarqua bien le trouble de la jolie demoiselle qui se tenait devant lui. Toutefois, il ne dit rien et lui donna la clé d'une chambre. Gwendoline paya donc la location pour la nuit, avec le peu d’argent Moldu qu’elle possédait et monta à sa chambre où elle entra aussitôt. Elle posa la photo de Severus sur la commode, se coucha sur le lit et regarda la photo en pleurant doucement. Elle s'endormit finalement, la main sur le ventre et les yeux bouffis par les larmes.

Chez lui, Severus perçut immédiatement l'appel de Gwendoline. Excellent légilismen, l'éclat des pensées de son amour brilla dans son esprit comme un phare. Sans plus attendre, il se leva de son lit en pinçant fortement les lèvres et tendit la main vers une fiole. Si Gwendoline l'appellais à l'aide, c'est qu'il s'étais passé quelque chose de grave. Prenant la fiole, il en bu le contenu, ce qui eut pour effet d'annuler les propriétés de la Potion Anti-Vampirique. Reprenant alors toutes ses capacités de Vampire, il transplana au Pré-au-lard et pista la femme qu'il aimait.

Il n'eut guère de difficulté dans sa quête et il arriva devant un motel Moldu. Pinçant à nouveau les lèvres, Severus fouilla dans la poche de sa cape et en sortie une nouvelle fiole, contenant de la Potion Anti-Vampirique cette fois. Il n'étais tout de même pas pour apparaître devant les Moldus avec ses canines de Vampire ! Quoique ... Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée, dévoilant des crocs acérés qui disparus aussitôt contre le verre de la fiole. Il en but le contenu et repris une apparence humaine. Il étais grand temps, d'ailleurs, puisque les premières lueurs du jour se faissaient sentir. Après un bref regard autour de lui, le jeune homme entra dans le motel et se dirigea vers le comptoir où un type était appuyé.

- Je viens voir Gwendoline Koric, dit Severus d'un ton lent
- Nous n'avons pas cette cliente dans notre registre ... désolé ... dit Nicolas Miller

Severus pinça les lèvres. Bien évidemment ! Gwen avait prit un faux nom ... mais lequel ? Il allait pénétrer dans l'esprit de la jeune fille, afin de l'aviser de sa présence quand sa voix retentie derrière lui.

- Sevy ... dit Gwendoline d'une petite voix

Severus se retourna vivement et se dirigea tout aussi vivement vers la jeune femme, qu'il serra contre lui. Sans un mot, il quitta les lieux avec elle et ils prirent la fuite.
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Julianne Rogue

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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 9:18

Chapitre 4 : Angoisse d'un père

Severus et Gwendoline errèrent quelques instants dans les rues Moldues, sans trop savoir où s'enfuir. Le jeune homme ne désiraient aucunement s'établir dans un quartier Moldu et vivre comme ces ... ces nullités. Il avait en horreur les non Sorciers, probablement à cause de la nature sauvage et cruelle de son père. Les deux fuyards discutèrent donc de longues minutes avant d'en venir à une conclusion logique. Afin de fuir Théodore Koric, le meilleur endroit était le village de Westmacott, lieu exclusivement réservé aux Vampires. Jamais le géant démoniaque allait prendre le risque de venir chercher sa fille parmis les suceurs de sang. Pour ce qui est de Tobias Rogue, devenu Vampire suite à la morsure de Eillen, ce ne serait pas un bien gros problème. En effet, Severus croyait pouvoir profiter de l'influence d'un bon ami de sa mère : le Prince Louis DeLassarre, afin de s'assurer la quiétude de ce côté. Ho le fait que Gwendoline n'étais pas Vampire allait peut-être causer quelques émois parmis la population mais, après un certain temps les choses allaient se rétablir.

Ils transplanèrent donc au village de Westmacott et se dirigèrent aussitôt vers un immense château. En tant que membre de la Camarilla, Severus devait suivre certaines règles qu'on appellait les Traditions. Une de ces lois concernait l'hospitalité et stipulait que tout Vampires devaient se présenter devant le Prince des lieux, afin de lui offrir des salutations d'usages. Marchant près de Severus en le tenant par la main, Gwendoline lui lançait de légers regards furtifs. En effet, elle étais sommairement au courant de ces Traditions et une d'entres elle la préoccupais. Toussotant, la jeune fille s'arrêta soudain de marcher, regardant le sol d'un air coupable.

- Ahem ... Sevy ?
- Quoi ? lui demande Severus en arquant un sourcil
- Je ... je suis enceinte, dit-elle

Fermant les yeux, Gwendoline se mordit un peu la lèvre et attendit la crise. Elle sentie la main de Severus se contracter dans la sienne, mais rien de plus. Pas un mot, pas un son ... rien. Ouvrant doucement les yeux, la jeune fille releva la tête et regarda timidement Severus. Celui-ci avait blêmit et la fixait d'un air vide en pinçant les lèvres dans une attitude renfrognée. Il étais évident qu'il pensait à comment annoncer ce fait au Sénéchal, qui faissait office de Prince. Effectivement, le jeune Prince VanHolsen n'étais âgé que de 6 ans tout au plus ... peut-être 7 au maximum et ne pouvait donc pas être à la tête de son Elysum. Ce qui étais moins évident, c'étais les sentiments de Severus. Était-il heureux de cette nouvelle ? Pour l'instant, nulle ne pouvait le dire.

- Bien ... dit-il d'un ton lent

Sans un mot de plus, il se remit à marcher vers le château d'un pas vif. Angoissée, Gwendoline n'eut d'autres choix que de le suivre en se mordant un peu la lèvre. Il lui étais impossible de déceler l'état d'esprit de Severus mais, pire encore, elle n'avais aucune idée de ce qui l'attendais. Le Prince des Vampires, non, son remplaçant que Severus lui avait expliqué, allait-il voir d'un bon oeil cet affront aux lois ? Gwendoline étais prête à prendre l'entière responsabilité de la faute. Après tout, elle n'étais même pas supposé savoir que son fiançé étais un Vampire ... donc encore moins savoir qu'il devait demander la permission pour procréer. Oui, oui, cela allait de soi. Comment vouliez-vous qu'elle soit au courrant ? Aussitôt, la jeune fille prit un air inquiet, ce qui ne fut pas trop difficile à faire, et surtout elle afficha une attitude effarée comme si on la propulsais dans l'inconnu le plus total. Elle allait jouer la carte de l'innocence. Une fois devant les gardes qui surveillaient l'entrée du château, elle s'efforça de se faire toute petite et fragile, se blottissant contre Severus, qui la regarda en arquant un sourcil.

- Je viens voir le Sénéchal, dit sombrement Severus

Sans un mot, les gardes ouvrirent la grande porte de bois d'acajou, sculptée aux effigies des Princes VanHolsen, c'est-à-dire deux Vampires entourant une lune surmontée d'une couronne. Hochant légèrement la tête, les gardiens firent signe aux invités d'entrer, ce qu'ils firent. Impressionnée, Gwendoline regardait autour d'elle d'un air ébahit. Tout ici respirait le luxe et la richesse. Le sol, tout de marbre, luisait sous l'éclairage de chandeliers de cristal. Aux murs, plusieurs tableaux des Princes défunts, qui les regardaient tous d'un air vide, froid et peu avenant. Cependant, les plus récents, semblaient d'allure un peu plus affable. Probablement que les lointaines époques commandaient ces airs froids et inamicaux des plus anciens régents. Severus, qui semblait connaître passablement les lieux, se dirigea aussitôt vers une porte, aussi surveillée par des gardes. Après s'être annonçé, ils durent attendre quelques minutes, avant que les gardiens daignent ouvrir la porte. Si le hall et les couloirs du château respirait le luxe, cette salle ÉTAIT le luxe ! Des tapisseries des plus grands Maîtres, des joyaux luxueux incrustés dans des colonnes de marbre ambré, un trône en or et aussi couverts de diamants que les piliers de la pièce ... enfin bref, on se serait crut dans la caverne d'Ali Baba. On ne pouvais que ce sentir impressionnés en pénétrant dans ces lieux. Au milieu de cette luxure se trouvais un petit garçon d'environ six ou sept ans, assied au sol en train de jouer avec des animaux de bois. Arquant un sourcil devant ce spectacle, Severus s'arrêta devant l'enfant, regardant quelque peu autour de lui. Mais où étais donc le Sénéchal ?

- Mon Prince ? Dit Severus d'un ton lent

Immédiatement, le jeune Prince VanHolsen relèva la tête vers la voix et eut aussitôt un sourire enjoué. On venait le voir ! Lui ! Les premières personnes qui venaient lui demander quelque chose ! Son Sénéchal lui avait tout expliqué. Des Vampires venaient le voir pour lui demander des requêtes et lui il n'avais qu'à dire oui ou non. Facile ! Et, comme actuellement son Sénéchal était partie faire pipi, il allait bien s'occuper de ces gentilles personnes. En tant que Prince de deux Elysums, il devait d'acceuillir ses sujets, non ? Comme s'il venait de se souvenir de quelque chose de très important, Ludwig se leva d'un bond. Il étais assied par terre ! Un Prince ne devait surtout pas recevoir des gens assied sur le plancher, comme un gueux ! Alors, il fit une petite révérence et se dirigea vers le Trône. Avec difficulté, il tenta de s'asseoir dessus. Il y parvint non sans efforts, puisque le fauteuil était immense. Une fois bien installé, il regarda l'homme et la femme de son air le plus royal et dit d'une petite voix.

- Oui, mon brave ?

C'étais toujours ce que disait son Sénéchal ... " Oui, mon brave " était une phrase toute indiquée dans ce genre de situation. Se retenant de rire, Gwendoline jeta un petit regard vers Severus, qui affichait un air plus que perturbé. Quoi ? Mais, que ce passait-il donc ici ? Il était impossible que l'Elysum soit laissé aux mains d'un enfant de six ans et demi, même s'il étais le Prince ! Mais, justement, il étais le Prince. Jetant un léger regard vers Gwendoline, il s'inclina légèrement devant le gamin.

- Je suis Severus Rogue, mon Prince. Et, voici ma fiançée, Gwendoline Koric. Je tiens à vous dire, qu'elle n'est pas Vampire
- Hum hum, dit le petit garçon

Ça aussi son Sénéchal le disait souvent. " Hum hum " pour presque tout. Ludwig le savait, il espionnait souvent le Sénéchal afin d'apprendre son rôle. Le petit garçon fit donc exactement ce que son adjoint aurait fait dans ces circonstances et il fit un geste de la main, signifiant à son interlocuteur de continuer sa demande.

- Et, comme vous pouvez l'imaginer, elle n'a aucune connaissance de nos Traditions, poursuit Severus

Gwendoline eut alors un léger sourire. Soit Severus avait eu la même idée qu'elle, soit il avait lu dans ses pensées. Les deux options étaient plus que plausible. Risquant un regard vers le Prince VanHolsen, elle ne put s'empêcher de sourire devant son air concentré et si mignon. Manifestement, il prenait son rôle très au sérieux.

- Hum hum, dit le petit Prince
- Donc ... malencontreusement, elle est enceinte dit Severus. Je demande donc votre grâce et la permission d'élire domicile sur votre Elysum

Hochant la tête, Ludwig fit mine de réfléchir. Pas qu'il en avait besoin, non ... il mourrait d'envie de dire oui ! Mais, il devait faire mine d'y penser tout de même. Il ne voulait pas avoir l'air d'un Prince qui précipitais ses déçisions. Après plusieurs hum hum, l'enfant souria et regarda Severus.

- Bien ... je vous accorde le droit d'habiter sur l'Elysum avec votre madame et votre bébé, dit-il d'un ton un peu trop joyeux
- Merci, mon Prince ... dit Severus d'un ton rapide

Il s'inclina brièvement devant le jeune monarche et tourna les talons, entraînant Gwendoline dans son sillage. Il ne tenait pas à ce que le Sénéchal renverse la déçision du Prince VanHolsen. Toutefois, la crainte de Severus était non fondée. En effet, revenant des toilettes et caché dans l'ombre, le Sénéchal avait regardé la scène d'un air ébanit. Il avait pensé intervenir et prendre les commandes, certes ... mais le jeune Ludwig étais le Prince, bien qu'il soit encore en formation. Sa déçision, bien que faite sur le coup du hasard étais donc sans appel. Secouant un peu la tête, le Sénéchal sortie de l'ombre en se promettant bien de ne plus aller faire pipi si le Prince n'étais pas surveillé par sa nounou. Après tout, qui sait quelles déçisions loufoques il pourrait prendre ?
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Julianne Rogue

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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 9:18

Chapitre 5 : La naissance d'une créature baveuse

Les mois passèrent suivant la courbe implacable du temps. Severus et Gwendoline louèrent une petite maison au centre du village, le jeune homme obtenant un poste de vendeur chez Jouville l'Apoticaire. Il aurait bien aimé travailler à Poudlard, en Défense contre les Forces du Mal, mais il n'avais pas encore obtenu son brevet d'enseignement. Pour ce qui est de Gwendoline, elle demeurait tapie à la maison, le temps que les résidents de Westmacott s'habituent à la présence d'une non Vampire parmis eux.

Le temps passa donc et le ventre de la jeune femme prit bientôt une allure de melon, puis de citrouille. Severus, qui n'avais encore émit aucun commentaire sur le sujet, observait ce ventre à la dérobée d'un air incertain. Il avait une peur atroce d'être un père médiocre. Comment parviendrait-il à être un bon père s'il n'en avait pas eu un lui même ? Et s'il devenais un être agressif, violent et abuseur comme son paternel ? Comment s'occupait-on d'un enfant de manière correct ? Son seul point de repère étais Louis, l'ami de sa mère. Ce dernier étais gentil, affectueux et à l'écoute de ses besoins et de ceux de sa soeur Sealya. Jamais ils ne s'étaient sentie menacés en sa présence. Alors, Severus s'effoçait de se remémorer ces moments, s'accrochant à ce qu'il avait ressentie à l'époque.

Une nuit, pendant que Gwendoline dormait, Severus la regarda de très long moment. Il aurait dut dormir, il travaillais tôt le lendemain matin et il avait cours en soirée. Toutefois, il ne pouvais détacher le regard du ventre de Gwendoline, là où étais cachée sa fille. Oui, sa fille ... Julianne. Ils avaient décidé de l'appeller ainsi en l'honneur de la cousine de Severus : Juliann. La jeune fille, orpheline, avait vécue chez les Rogue et avait aussi subie la maltraitance de Tobias Rogue et, dans un élan de fureur, celui-ci avait lançé de l'acide au visage de Juliann, la rendant à jamais aveugle. Finalement, Juliann s'étais enfuie de la maison familiale et ils n'eurent plus aucune nouvelle d'elle. Ce jour là, Sealya et lui avait reçus les coups furieux de leur père, recevant la raclée de leur vie. Et, c'était peu dire ! Sortant de ses pensées, Severus pinça légèrement les lèvres et avança la main. Lentement, il la posa sur le ventre rebondie de sa femme. Ce n'étais pas la première fois qu'il agissait ainsi, mais jamais il ne l'avais fait lorsque Gwendoline étais réveillée. Il n'étais pas à l'aise avec les marques de tendresse et d'affectivité. Affichant le sourire Prince, un sourire qui illuminais tout le visage et éclairait les yeux, il vint pour donner un léger baisé sur la joue de Gwen, lorsqu'il se figea. Ça avait bougé ... bloup bloup, comme des bulles d'eau. Retirant vivement la main, ayant perdu son magnifique sourire, Severus fixait le ventre de Gwendoline d'un air ahurit. Ce qui avait bougé n'étais pas normal ! Non, pas normal du tout ... ça avait bougé comme si c'étais ... des tentacules ! Se reculant rapidement, Severus sortie du lit en trombe, réveillant Gwendoline qui ouvrit des yeux brumeux.

- Sevy ? Qu'est ce qui se passe ? dit-elle d'un ton endormie
- Rien ... rien du tout ... un cauchemar, dit Severus d'un ton lent

Lentement, le jeune homme se recoucha dans le lit en prenant soin de ne pas toucher le ventre où se cachait ... un monstre. Un monstre baveux avec des tentacules et des dents acérées qui claquaient dans le vide, cherchant à vous dévorer. Il n'étais pas pour le dire à sa Gwendoline. Elle aurait été complètement détruite, elle qui chantais en se caressant tendrement le ventre. Elle aimait cette bébite gluante ... Il n'allait pas lui briser le coeur. Non, lorsque la créature monstrueuse viendrais au monde, il allait l'éliminer et dire à Gwendoline que leur enfant était mort née. Il n'avais pas le choix. Se tournant sur le côté, afin de faire dos à sa femme, Severus fixa le noir d'un air assombrit. Cette nuit là, il ne trouva pas le sommeil.

Angoissant au plus au point, les mois restant parûrent une éternité à Severus, qui se renfrognait et s'assombrissait de plus à plus à mesure que la date fatidique arrivait. Le jeune homme faissait des cauchemars horribles dans lesquels la créature déchirait le ventre de Gwendoline, lui sautant dessus et l'encerclait de ses tentacules visqueuses, pendant que ses dents meurtrières mordaient la chair molle. Il n'aurait jamais dut faire l'amour à Gwendoline ... jamais ! Ce n'étais pas une bonne idée. Probablement que le père de Gwen avait fait un genre de rituel satanique, afin de transformer la petite fille en affrosité. Puis, le jour qu'il redoutais arriva. Le 25 avril 1979 au matin, Gwendoline le réveilla en sursaut, poussant un cri douloureux. Ouvrant des yeux vides d'expression, si ce n'est qu'une anxiété sourde, Severus se leva et aida la jeune fille à se lever à son tour. Le coeur chaviré, il transplana avec elle à Sainte-Mangouste, où le destin allait ce jouer.

Sur le Département d'Obstétrique et de Gynécologie, les infirmières prirent immédiatement les choses en mains. Gwendoline fut installée sur un lit et les contractions utérines furent surveillées avec attention. Tournant en rond dans la chambre, les lèvres pinçées et l'air anxieux, Severus parlait en Vampirique, murmurant des paroles incompréhensibles pour tous. En réalité, il priait. Oui, il priait Dieu ou une quelconque supériorité divine de lui donner la force de se débarasser du monstre et, surtout, de pouvoir regarder Gwendoline à nouveau dans les yeux. La jeune femme poussa un autre cri strident et Severus se tourna vers elle. Elle avait le teint pâle, le visage couvert de sueurs et ses cheveux étaient plaqués sur son front. Merlin, ce qu'elle avait l'air de souffrir ! Hésitant quelque peu, Severus s'approcha néanmoins d'elle et lui prit la main, qu'elle broya sans ménagement. Pinçant les lèvres, Severus baissa son regard vers le ventre tendue, qui se contractais sur les efforts de l'enfantement. Il s'attendais à chaque seconde à le voir se fendre pour libérer le monstre assasin. Mais, jusqu'à maintenant, rien ne se produisait. Probablement que l'être immonde mangeait Gwendoline de l'intérieur afin de prendre des forces. Fermant les yeux, Severus se remit à demander aux forces supérieures de l'aider dans sa tâche cruelle. C'est sur ces entre-faits qu'une équipe de Médicomage entra dans la pièce.

- Miss Koric ... il est temps de pousser, dit le Médicomage

Severus ouvrit subitement les yeux et fixa le Médicomage d'un air sombre. Pousser ... oui, le temps étais venue pour la naissance de l'Antéchrist. Avant qu'il ai eu le temps de dire quoi que ce soit, Gwendoline s'étais mise à pousser. Aussitôt, le jeune homme se pencha vers elle et se cacha le visage contre l'épaule de sa femme, fermant les yeux et pinçant les lèvres fermement. Il ne voulait pas voir la créature du yabe sortir. Il resta donc là tout le long, Gwendoline lui serra convulsivement la main et poussant des cris d'effroi. Le tout ne dura que quelques minutes et le silence ce fit. Avalant sa salive, certain que Gwendoline étais morte éventrée, Severus se risqua à relever la tête afin de détruire le monstre. Le dit monstre se mit alors à pleurer fortement, criant au monde son arrivée. Ouvrant les yeux, Severus fixa l'infirmière qui tenait un petit paquet grouillant et pleurant à fendre l'âme. Il ne voyait aucune tentacule sortir de la couverture rose, ni d'air appeuré sur les traits de la dame.

- Elle ... elle n'a pas de ventouses ? dit-il en arquant un sourcil
- Des ventouses ! Sevy, voyons ! dit Gwendoline en riant doucement

Severus tourna vivement la tête vers Gwen, qui le regardait d'un air épuisé, mais tendre. Elle n'étais pas morte ... et l'être à tentacules ne semblait pas en avoir. Reportant son attention sur l'infirmière, il arqua un sourcil et avança vers elle. Avant qu'il ne puisse réagir, la femme lui mit le paquet dans les bras et retourna vaquer à ses occupations. Surpris et surtout paniqué de regarder l'état de la bébitte, Severus finit par baisser les yeux sur elle. Pas le choix, Gwendoline lui demandait de quoi avait l'air leur fille. Ce qu'il vit le fit cesser de respirer. Une minuscule petite fille le regardait avec de magnifiques yeux bleus attentifs. Sur sa tête, une quantité déjà incroyable de cheveux noirs de jais. Relevant doucement la couverture, Severus put constater avec soulagement, qu'elle avait des bras normaux. Bénis soient les Dieux qui avaient retransformer l'horrible créature gluante en plus beau bébé du monde. Toutefois, ce n'étais que partie remise ... il en étais sûr. Un jour, la bête aux tentacules et aux dents pleines de bave allait naître.

- Severus ... montre moi notre fille, voyons, dit Gwendoline en souriant devant l'air de Severus

Lentement et avec précautions, Severus s'avança alors vers le lit sur lequel il s'assied. Gwendoline posa alors un regard tendre et remplie d'émotions sur sa fille. Finalement, Julianne Rogue répondais exactement aux espoirs de son père.
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Julianne Rogue

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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 9:24

Chapitre 6 : Vie et tracas

Une petite fille était assise sur le sol, jouant avec une de ses poupées. Relevant la tête, elle regarda son environnement de ses magnifiques yeux bleus, ses cheveux noirs de jais se mouvant dans l'air. Elle venait d'entendre la porte du laboratoire de son père s'ouvrir. Souriante, elle se leva et courru sur ses petites jambes, en direction du salon, où se trouvais l'entrée du lieu secret et formellement interdit aux enfants, de son père.

- Papa, Papa ! crie Julianne Rogue en se lançant dans les jambes de son père

Pinçant légèrement les lèvres afin de camoufler un sourire, Severus Rogue se pencha et prit sa fille de deux ans et demi dans ses bras. La petite fille affichait un air extastique, en admiration totale devant son paternel. Depuis quelques temps, le fameux complexe d'Electra prenait forme et Julianne clâmait haut et fort que son Papa était le plus beau et qu'elle allait se marrier avec lui. Évidemment, cela touchait Severus qui se renfrognait légèrement à tout coup. Sa fille était en admiration devant lui, ça c'était quelque chose. Doucement, Julianne fit un calin à son Papa, puis le regarda avec espoir.

- C'est Halloween, Papa ... tu viens chercher des bonbons ? demande t-elle
- Pas cette année, Julianne ... Papa doit aller chez Tante Sealya, répond Severus

Julianne regarda alors le sol d'un air légèrement boudeur. Elle voulait son Papa, elle ! L'an dernier, il avait porté un chapeau de lapin, mais pas longtemps, et ça l'avait fait beaucoup rire. Pourquoi il allait voir Tante Sealya ? Elle ne passait pas l'Hallowen avec Lohana, Aetha et Patmol ? Severus pinça les lèvres devant l'air de sa fille et la posa par terre. Ça lui brisait le coeur de la voir déçue ainsi, mais il n'avais pas le choix. Il avait des informations importantes à dévoiler à Dumbledore et, malheureusement, cela impliquait aussi Black. Oui, Black, cet être immonde qui avait séduit sa soeur devait être au courrant d'une chose essentielle et capitale.

- Tante Sea, Tatie Eve et Oncle Sirius passent pas l'Halloween avec Patmol, Lohana et Aetha ? demande candidement la petite fille
- Black n'est pas ton Oncle ... dit froidement Severus

Jetant un bref regard vers Julianne, qui le regardait avec des larmes pleins ses petits yeux, Severus quitta rapidement sa demeure et transplana chez Sirius Black.

Devant la maison que sa soeur partageait avec Eve Valérate et Sirius Black, Severus plissa les yeux et jeta des regards furtifs autour de lui. Voyant le chemin libre, il alla vers la maison et frappa à la porte. Ce fut Sirius qui vint répondre et aussitôt le sang des deux hommes ne firent qu'un tour. Ils se détestaient au plus au point et le fait que Black ai une relation avec la soeur de Rogue n'arrangeait rien.

- Me semblait que ça commençais à empester, dit Sirius
- Ça doit être parce que tu viens de parler, Black, réplique Severus
- Ferme là, espèce de derrière de Limace ! s'exclame Sirius
- Tiens tiens ... comme c'est étrange, un Scroutt qui n'a que deux pattes, dit froidement Rogue
- Ça suffit ! dit fermement Dumbledore

Arquant un sourcil, Severus se retourna pour regarder le Professeur Dumbledore qui venait d'apparaitre dans la rue sombre. Affichant une moue froide, Rogue le laissa passer et le suivit dans la maison non sans avoir lançé un regard noir à Sirius qui le fusillait du regard. Les trois hommes se dirigèrent alors dans le salon, où Sealya se trouvais avec la petite Lohana.

- Tu ne la fait pas passer Halloween ? demande Severus en arquant un sourcil
- Elle n'a pas voulue y aller sans moi ... et comme j'ai un peu mal à la tête, pas question pour moi de sortir. Eve y est allé avec Patmol et Aetha, dit Sealya en souriant à son frère

Ne répondant rien, hormis un léger son ironique, Severus s'assied sur un fauteuil et croisa les bras. Un ménage à trois ... Merlin, sa soeur se contentais de ça, alors qu'elle aurait put être la seule et unique dans le coeur de quelqu'un. Peut-être n'avait-elle pas assez confiance en elle pour croire qu'un homme ne pouvait aimer qu'elle. Puis, elle aurait put trouver beaucoup mieux que Sirius Black quand même ! Pinçant les lèvres, il tourna son attention sur Dumbledore, qui le regardait gravement.

- Potter à changé son gardien du secret, dit-il lentement
- Pardon ? demande Dumbledore en regardant Sirius

Celui-ci affichait un air tout à fait innocent et regardait autour de lui en siflotant. Ouais, Cornedrue avait décidé de prendre Queudver pour gardien, parce qu'il trouvait qu'il faisait pitié. Bon, lui n'avait pas eu d'objections, car c'était vrai que Peter avait toujours été un peu à l'écart de leur groupe, bien qu'il en faisait partie. Alors, en secret, ils se sont mit d'accord et Queudver a fait le rituel à sa place. Puis après ? Il avait eu l'air super content. Tournant son regard vers celui de Dumbledore qu'il sentais peser sur lui, Sirius haussa les épaules.

- Bha ouais ... mais y'a pas de danger, han, c'est Queudver le gardien, dit-il
- Le problème c'est que Pettigrew est Mangemort depuis un certain temps, Black; laisse tomber Severus
- Menteur ! Tu est tellement jaloux que personne ne soit ami avec un idiot comme toi han, que tu ment espèce de charogne ! s'exclame Sirius
- Sirius, ne ... débute Sealya
- Ton frère est un navet, han ! rétorque Sirius
- Espèce de ... dit Severus en se levant

Ne faisant ni une ni deux, Sirius se leva aussi et s'élança sur Rogue. Toutefois, un étrange champ de force les empêchaient de s'empoigner et de se battre comme des damnés. Tournant la tête vers Dumbledore, Sirius vit qu'il avait tendu sa baguette sur eux et qu'il les regardaient d'un air grave.

- Il accuse Peter de ... débute Sirius
- Sirius ... vos amis sont en danger, dit Dumbledore en cessant le sort

Sans attendre, le vieux Mage tourna les talons et se dirigea vers la porte de la demeure. Il devait absoluemment aller aviser les Potter du danger qui plânait sur eux et les changer d'endroit au plus vite. Hésitant, Sirius lança un regard torve à Severus, avant de prendre sa cape et sa baguette. Après avoir dit à Sea de rester ici avec leur fille et avoir embrassé cette dernière, il quitta sa maison afin de se rendre chez James. Affichant un air renfrogné, Severus quitta aussi la demeure afin de rejoindre sa famille sur leur route d'Halloween.

Une petite fée marchait dans les rues sombres, tenant la main de sa Maman. Un son sourd se fit entendre et la petite fée tourna la tête en direction du bruit. Aussitôt, elle lâcha la main de sa Maman et courru en direction d'un homme à l'apparence froide. Sa couronne de fleurs et de perles s'agitant dans tout les sens, elle sauta dans les bras de l'homme en riant. Celui-ci émit un bref sourire et prit la petite fée dans ses bras, se dirigeant vers la dame au sac de bonbons.

- Papa, Papa ! Tu as vu ma baguette magique ? dit Julianne en montrant une baguette en plastique juchée d'une étoile au bout
- Elle est très bien, dit Severus
- Wingardium Leviosa, dit Julianne en agitant sa baguette vers le sac de bonbons

Évidemment, rien ne se produisit et la petite fille fit une petite moue froide, avant de retrouver son sourire. Agitant sa baguette dans tout les sens, elle émettait des bruitages ressemblant à des étincelles. Une fois arrivé à Gwendoline, Severus posa sa fille au sol et lui prit la main. Poursuivant son jeu et lançant des sorts sur les fleurs, les lampadaires - sur lesquels elle tenta des Nox - et les roches, Julianne amassa des bonbons avec plaisir, jusqu'à ce qu'un mouvement de masse se fasse sentir. Gwendoline jeta un regard à Severus, qui venait de s'arrêter en plissant les yeux. Inconsciente de ce qui se passait, Julianne tira sur la main de son père, désirant aller vers une maison ornée d'une immense citrouille illuminée.

- Papa ... viens, il y a une citrouille, dit Julianne
- Non ... va avec ta mère, dit froidement Severus
- Mais, je veux y ...
- J'ai dit, va avec ta mère, siffle Severus en fixant sa fille

Les yeux pleins de larmes et ne comprenant pas la soudaine froideur de son père, Julianne lui lâcha la main et prit celle de sa mère. Celle-ci, au lieu de se diriger vers la maison à la citrouille, rebroussa chemin afin de sortir de Godric's Hollow. Il s'y était visiblement passé quelque chose de grave et, bien que la Marque des Ténèbres n'était visible nulle part, la présence d'Alastor Maugrey devant eux n'augurait rien de bon. En effet, pourquoi l'Auror acariâtre serait-il de sortie en ce soir de réjouissances enfantines ? Non, les Mangemorts avaient frappés et Gwendoline savait parfaitement où. Effectivement, la jeune femme avait eu plusieurs visions récurrentes dans lesquelles les Potter étaient victimes de Voldemort. Ces prémonitions étaient à la source même des sorts de protection lançés par Dumbledore sur la famille en danger. Toutefois, Gwendoline savait bien que toutes les protections du monde seraient inutiles. C'est donc d'un pas nerveux qu'elle retourna chez elle, traînant une petite fille de deux ans et demi en larmes derrière elle.

Severus regarda sa famille s'éloigner avant de se mettre à marcher vers les Potter. Il dépassa Maugrey, qui marmonnait des propos incompréhensibles et monta les escaliers menant à la porte d'entrée. Au sol gisait le corps de James Potter. Le jeune homme regarda son bourreau en plissant les yeux. Il ne savait pas comment réagir ... devait-il être heureux de sa mort, ou se sentir coupable de ne pas avoir avisé Dumbledore avant ? Il releva lentement les yeux pour fixer les Aurors qui s'activaient et allait entrer dans le hall, lorsqu'un cri atroce se fit entendre.

- NNNNOOOOOONNNN, HAAAAANNN ! PAAASSS HAAAAARRRYYYY HAAAAARRRRYYY, HAAAANNN ! NNNOOOONN, LAISSEZ MOI HARRY, HAN !

Apparemment, Amélia ''Pupuce'' Potter avait survécut au massacre. Pinçant les lèvres, Severus enjamba le corps de Potter, avant de se diriger vers les cris. Il arriva bientôt devant la porte d'une chambre d'enfant, où Amélia Potter se débattait comme une Furie sur l'acide, retenue par des membres de l'Ordre du Phénix. Elle hurlait à fendre l'âme, appellant Remus à pleins poumons, pendant que des pleurs d'enfant se faissaient entendre. Tournant le regard, Severus vit que Harry avait survécu aussi et qu'il se trouvait dans les bras de Minerva McGonagall. Affichant une moue froide, Severus baissa les yeux vers Dumbledore, qui se relevait en le regardant. Au sol, Lily Potter était décédée, ayant protégée son enfant jusqu'à la fin. Ce fait ne surpris aucunement Severus, connaissant son amie d'enfance par coeur. Repoussant la profonde douleur qu'il ressentais au fond de son être, il releva les yeux du corps de Lily pour regarder Dumbledore.

- Qu'est ce que ça signifie ? Où est-il ? dit Severus
- Je n'en sait rien ... dit Dumbledore

Le vieux mage sortie de la chambre, l'air fatigué. Par chance, il avait protégé les Potter avec un Sort d'Éternité, mais nul ne devait en avoir connaissance. Il devait maintenant séparer deux être aimants, afin d'accomplir son plan. Tout ça déchirait le coeur du vieil homme et c'est le coeur serré qu'il regarda les Aurors amener Amélia Potter. Ceux-ci la cacherait en Australie, où elle restera de très longues années. Marchant vers le hall, Dumbledore sortie de la maison, suivit par Severus Rogue, qui se figea aussitôt sur place. Le froid ... le froid venait d'envahir l'air, tel la main de la mort qui nous enserre l'âme. Levant les yeux au ciel, il vit des ombres mouvantes ... des Détraqueurs !

- Sea ! dit Severus avant de transplaner

Il arriva juste devant la maison de Black et en grimpa les escaliers deux par deux. Déjà, la tristesse et le froid l'envahissait et des souvenirs qu'il aurait préféré oublier montait dans son esprit. Non ! Non, pas sa soeur ! Vivement, il entra dans une chambre, où se trouvais déjà Loupin. Tendant sa baguette vers les Détraqueurs, Severus hurla :

- Spero Patronum

Une lueur argenté sortie de sa baguette et une daine se précipita vers les êtres immondes, les repoussant, pendant que le Patronus de Loup de Remus agissait de même. Bientôt, les Détraqueurs bâtirent en retraite, laissant leurs victimes derrière eux. Lentement, Severus baissa sa baguette et avança vers sa soeur comme un automate. Il prit Lohana dans ses bras et la remit à Remus, qui s'était aussi approché.

- Sort là d'ici, dit-il d'un ton vide

Il reporta son attention sur Sealya, qui se berçait sur elle-même, le regard complètement vide. Elle chantonnais une berçeuse pour enfants en souriant légèrement. Dodo l'enfant do répétais t-elle inlassablement. Severus comprit alors qu'une partie de l'âme de sa soeur avait été aspiré à jamais et que le clan allait demander sa destruction. Pinçant violament les lèvres, il se pencha à nouveau et, cette fois, prit Sealya dans ses bras. Non, il n'allait pas laisser sa soeur être détruite. Il n'en était pas question. Se renfrognant, Severus transplana chez lui, emportant l'enveloppe charnelle de Sealya. Ce soir là, plusieurs cicatrices furent données, des cicatrices qui marqueraient à jamais ceux qui les portaient.


Dernière édition par le Mer 7 Nov - 9:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 9:30

( la suite est en cours d'écriture :p )
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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 11:05

:/ tu mets ca la veille de la rentré :/ XD je taffe moi demain mdr jvai pas pouvoirlire dsl...
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Julianne Rogue

Julianne Rogue


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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 11:17

( Bha ... ça va rester là longtemps Laughing )
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Cedric Diggory

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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitimeMer 7 Nov - 11:48

(Oki Wink je la lirai plus tard alors mais quelle torture ^^.)
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MessageSujet: Re: Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 )   Julianne Rogue -- Prémonitions ( Fanfic 1 ) Icon_minitime

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